Ce que j’avais oublié du premier trimestre

La semaine dernière, je vous annonçais que j’étais enceinte de mon deuxième bébé. Je vous parlais de comment j’avais réalisé que j’étais enceinte, de ma joie, de mes projets.

Je ne vous avais pas parlé d’un phénomène que j’observe depuis le début de cette nouvelle grossesse : la mémoire est une faculté qui oublie les désagréments du premier trimestre.

Bon, je sais. Ce ne sont pas toutes les femmes qui vivent un premier trimestre difficile. Aussi, je n’avais pas entièrement oublié mon premier premier trimestre. Je veux dire never forget le choc d’apprendre que j’étais enceinte, mes vomissements trop fréquents ou mes saignements de nez occasionnels.

Ce que j’avais oublié, c’est comment j’avais vécu ça au quotidien. Puis, ça a été particulièrement difficile avant que je décide d’annoncer ma grossesse parce que je ne pouvais pas dire « Je ne suis pas à mon 100 % aujourd’hui parce que je suis enceinte. » ou « C’est pas la gastro. Je suis ENCEINTE! »

Vomir tout le temps et partout 
Je me souvenais vaguement avoir manqué quelques jours de travail. Je me rappelle que je vomissais beaucoup, mais j’avais effacé de ma mémoire le feeling général qui accompagnait le tout. Avec cette nouvelle grossesse, je me tenais à peine debout avant d’enfin pouvoir prendre du Diclectin. Et encore. Je vomis des fois même après avoir pris mes douces pilules. Le pire, c’est le matin quoique le soir n’est pas loin.

Ma liste d’aliments proscrits ne cesse d’augmenter : poissons, tomates cuites, poivrons, épices, etc. Bref, tout ce qui donne du goût, quoi. J’en parle et j’ai le coeur au bout des lèvres. Les pastilles de gingembre m’aident à tenir le coup ainsi que mes suppléments alimentaires.

L’odorat digne d’un renard
La semaine où j’ai appris que j’étais enceinte, j’avais des réunions par-dessus la tête. En plus d’avoir un petit goût de revenez-y dans le fond de la gorge, toutes les odeurs me donnaient mal au cœur. Mes beaux-parents sentaient « trop » fort, les mains de mon enfant après avoir mangé aussi. Même chose pour le poisson que mon chum avait cuisiné. Le pire : les produits qu’utilise mon homme de ménage pour nettoyer la maison, produit que j’ai acheté parce que, entre autres, j’appréciais leur odeur!

Maintenant que je sais que ce n’était pas une gastro qui me courait après, je fais plus attention et j’achète des produits dont l’odeur est moins prononcée. Ah, puis j’ai racheté un nettoyant tout usage, un savon à vaisselle et des produits pour la lessive dont l’odeur me plaît même en mode femme enceinte!

Du petit inconfort, tout le temps
Je suis quand même quelqu’un de sensible. Lors de ma dernière grossesse, j’avais de gros maux de ventre les premières journées. Pas dans le genre « je me tape une appendicite », mais plutôt « toutes ces choses qui se placent dans mon corps pourrait se placer plus doucement. » Les premiers jours, je ne savais même pas comment m’installer dans l’auto parce que j’avais l’impression que tout me tirait. Pour ça, il n’y a rien à faire sauf peut-être prendre des bains de sel d’Epsom. 

Comme c’est ma deuxième grossesse, je prends de l’expansion plus vite. Je n’étais pas prête à ça, ha! À 8 semaines, je ne rentrais plus dans mes pantalons. Je fais le truc de l’élastique (et de la bande de taille) et je porte des chandails plus longs. Mes seins sont aussi en mode expansion, tellement que j’ai tout de suite dû changer mes soutiens-gorges. Je porte des brassières molles, comme ça, il y a de la place pour encore plus de seins!

Et disons que mon transit s’est déjà mieux porté, ha! Comme mon alimentation est régie par mes nausées, mon rapport en fibre n’est plus ce qu’il était. Une chance que le Metamucil (surtout les barres tendres) existe. #TMI

Je sais que je ne suis pas au bout de ma peine, il me reste encore 181 jours de grossesse selon l’application Thyme maternité (qui est géniale, en passant). Au moins, je sais qu’une fois que j’aurai mon petit bébé dans les bras, j’aurai oublié tout ça! Puis, je crois que ça ne peut qu’aller mieux, puisque le premier trimestre est enfin derrière moi!

Comment avez-vous vécu votre premier trimestre? Est-ce que vous avez été incommodée ou c’était plutôt relax?