Dans mes cours de communications, surtout dans les séminaires de ma maîtrise que je n’ai pas terminée, j’ai toujours eu une vision très positive de la technologie. Selon moi, les médiums changent, mais les agissements sont un peu pareils. J’ai eu un prof qui avait fait sa spécialisation de doctorat sur l’influence de la télé sur les enfants et sa conclusion était que ça ne faisait pas grand chose, parce que c’était l’éducation over all qui comptait, pas le fun. Grosse surprise, je sais.
Quand j’ai eu mon enfant, je n’ai pas eu peur de le laisser jouer avec mon téléphone, ma tablette ou de le laisser écouter la télé. En tant qu’adulte, nous sommes souvent sur nos ordis ou nos téléphones à la maison, mais nous sommes capables de nous en passer aussi.
Mon garçon peut donc utiliser la tablette quand il veut. Pour vrai, ça me dérange vraiment pas. Il joue aussi avec ses jouets très souvent. Quand il joue avec ses jouets, je ne me stresse pas à me dire que ça fait trois heures qu’il est en train de jouer avec des camions. C’est un peu la même chose avec notre tablette.
Mon enfant joue principalement à écouter des unboxing sur YouTube. Il regarde aussi des comptines et des vidéos de jouets qui parlent. Entre ça et un film, je vois mal la différence. Sachant aussi ce que les films ont réussi à faire dans ma vie, je n’ai pas peur de leurs impacts sur mon garçon.
En fait, si on veut, et ce qui motive que je laisse mon enfant écouter des vidéos sur ma tablette, c’est que je vois qu’il apprend tout de même bien des affaires là-dessus. Du haut de ses deux ans et demi, Monsieur lit les chiffres et commence à lire les lettres. Il compte en anglais et en français jusqu’à 10 et il apprend des comptines par coeur (dont la christie de « daddy finger »). C’est pas seulement moi qui lui apprend ça, ce sont aussi les petites vidéos.
Je sais que ça fait peur, la technologie. Mais je suis de la génération télévision et de la génération jeu vidéo. Quand j’étais plus jeune, j’haissais ça jouer dehors. Alors, je lisais des livres, je regardais des vidéos et je jouais au Super Nintendo. Nos parents n’avaient pas de limites pour ces activités et ça m’a permis de développer mes propres limites.
Sur le téléphone de mon chum, mon enfant joue à un jeu de mémoire, il est meilleur que moi. Je n’ai aucun problème à voir que mon enfant s’amuse comme ça, comme que je sais qu’il adore aussi lire des livres. L’important, selon moi, c’est d’avoir une offre diversifiée, de faire la part des choses et de pas trop se laisser prendre par les théories du complot.