Une couche lavable pour une bonne cause

Andréane est une ancienne collègue et une amie. Elle traverse un moment difficile expliqué en détail dans la lettre ci-bas. Son histoire m’a rappelé la chance que l’on a, malgré un système de santé très imparfait, de ne jamais se demander si on devra s’endetter pour se faire soigner.

Quand j’ai vu son histoire passer sur mon fil de nouvelles Facebook , je n’ai pas pu être empathique et passer à autre chose. Il fallait que je fasse quelque chose. J’ai consulté mes collègues et nous avons choisi de l’aider en faisant ce que nous savons faire, des couches lavables. Vous pouvez l’aider aussi, tout simplement en achetant une de ces couches. Bummis remettra 10 $ par couche vendue directement à sa famille.

Pour acheter la couche, c’est ICI.

Voici la lettre rédigée par le mari d’Andréane, décrivant leur situation :

Mon nom est Daniel Milton,

J’ai reçu récemment un diagnostic de cancer des testicules avec la possibilité d’un lymphome. Depuis les 6 derniers mois, je vivais avec une de mes testicules 3 fois plus grosse que la taille normale. Je n’ai pas pu aller voir de médecin, car je n’ai pas de carte d’assurance-maladie (j’attends ma résidence permanente sous peu). Avec 3 enfants, dont 2 en bas âge, je n’ai jamais eu l’argent pour aller consulter au privé.

Ma conjointe et son amie ont trouvé un organisme (Médecins du Monde) qui aident les réfugiés et les immigrants en attente de statut en leur offrant un service médical de base. Lors de mon premier rendez-vous, des doutes se sont tout de suite installé dû à la taille de mon testicule. Ils m’ont envoyé voir un radiologiste, qui a accepté de me faire une échographie, et durant laquelle ils ont trouvé la première masse. Je lui ai parlé du fait que mon abdomen était très douloureux depuis quelques mois aussi.

Ils ont vérifié et ont trouvé une masse plus volumineuse, attachée à mes ganglions.

C’est là que j’ai reçu le diagnostic de cancer des testicules et possiblement de lymphome, attendant de savoir si c’est Non-Hogkins ou Hogkins.

Après avoir reçu ces horribles nouvelles, j’ai perdu mon emploi le lendemain. Je faisais du travail manuel, je ne peux plus pour l’instant. Je n’ai plus d’autres choix que de demander de l’aide, car les rendez-vous s’accumulent. Les fonds recueillis serviront à payer mes factures médicales et traitements jusqu’à ce que je reçoive ma carte d’assurance-maladie dans 3 mois.

S’il reste des dons, ceux-ci seront donné à un organisme aidant les victimes du cancer comme moi. 

Je suis très reconnaissant pour tous ceux qui m’aideront à me donner une chance de pouvoir me battre et ainsi de sauver ma vie.