Pour accoucher de F-A, j'avais pris la péridurale. Avec du recul, je me rends compte que je n'étais pas bien informée sur ce qu'était un accouchement, que j'avais peur et que je ne savais pas comment gérer le tout, en plus d'être vraiment fatiguée (première nuit blanche à vie). Ça a bien été, et je ne crois pas que j'aurais réussi, personnellement, à faire autrement.

Mais pour M-A, j'ai eu envie d'essayer d'accoucher naturellement. Sans pression de réussir à tout prix. Grâce à TPL Moms, j'ai appris qu'il existait des accompagnantes à la naissance, et j'ai pu bénéficier des conseils, de l'aide, de l'écoute et des jokes d'Anne, mon accompagnante. 

Pendant quelques séances, on a revu c'était quoi la grossesse, l'accouchement, les interventions médicales à l'hôpital. Surtout, j'avais la certitude qu'Anne serait là pour me soutenir, avec mon conjoint, pendant mon accouchement. Juste ça, ça m'a fait du bien au moral et à la confiance.

Comme je l'ai dit dans un autre billet, j'ai accouché vraiment rapidement et Anne n'a pas eu le temps de venir m'aider à la maison. J'avais retenu deux trucs de nos rencontres : se faire confiance et « bouche molle, col mou » (ou une phrase du genre). Bref, dans le bain, j'ai trouvé la position qui me convenait et j'ai fait des vocalises (puis des hurlements presque contrôlés) à chaque contraction. Et ça a marché. 


Crédit:  edensroots/Instagram

Une des raisons pour lesquelles je ne pensais pas accoucher aussi vite, c'est que je n'avais pas, selon moi, assez mal. Quand j'ai mes douleurs de menstruations, je ne réussis pas à penser, je me tortille, je m'épuise. Et ce que j'avais retenu de l'appel à l'hôpital lors de mon premier accouchement, c'est que les contractions doivent faire plus mal que les douleurs des règles. Ça n'a aucun rapport (sauf le fait que ça se passe dans le bas du ventre, t'sais)! Pour M-A, tout en criant, j'avais la tête claire et je me sentais forte. Je pensais qu'il fallait que j'atteigne le stade « AHHWWHH-je-veux-mordre ». Mais non. 

Je ne me souviens pas de la douleur pendant la poussée (ok, ça a duré une dizaine de minutes, je suis chanceuse). Le pire en fait, ça a été quand il a fallu recoudre. Là, même en entamant des chansons de Noël (?!?!?) et des comptines pour enfants, ce n'était pas agréable pantoute.

Je ne m'étais pas mis de pression, mais j'ai été quand même pas mal fière de moi, parce que ne pensais pas y arriver, surtout seule.

Avez-vous préféré accoucher naturellement ou avec péridurale?