Être marraine : sortir de sa zone

En 2008, j’ai reçu un grand honneur : mon cousin et sa conjointe m’ont demandé de devenir la marraine de leur bébé à venir, Maxime. Franchement, j’ai capoté! Je n’étais pas encore maman à ce moment-là et j’étais vraiment trop heureuse de pouvoir catiner un p’tit bébé!

Mais là, le beau Maxime, il vieillit : ce n’est définitivement plus un bébé. Et bien évidemment, je ne peux plus lui acheter des pyjamas avec des nounours dessus pour sa fête! Il faut innover.

Mais t’sais, chez moi, c’est princesses all the way. C’est rose, girly, plein de brillants. Et Maximus, lui… il tripe pas pantoute sur ça! Alors je dois sortir de ma zone de confort. En fait, je suis tellement sortie de ma zone que je ne la vois même plus, la maudite zone!

J’ai des souvenirs de moi, debout dans la rangée des Transformers au Toys ‘R’ Us. Complètement perdue. Moi, je ne sais pas ce qu’on fait avec ça, un Transformer. Je ne sais pas non plus pourquoi un p’tit garçon de 7 ans veut un bouclier de Capitaine America (qui?) qui lance des disques de plastique. 

Alors je me suis dit que tant qu’à sortir de ma zone, j’étais aussi bien de me donner. Pour vrai. Alors à la sortie du dernier film des Avengers, je l’ai emmené au cinéma, popcorn et slush inclus. Je n’ai RIEN COMPRIS à ce film, mais lui, il était MÉGA content.

Et là, en avril — ben oui, moi, Marie-Claude Royer, princesse assumée — je m’en vais voir les Monster Trucks. Avec le bruit… La poussière… le bruit (je l’ai déjà dit, non?). Bon, ça me fait un peu peur tout ça. Mais sa face quand il l’a su valait 1000 $, au moins! J’ai vraiment hâte de passer ce moment avec lui. Mais pendant ce temps-là, ma zone de confort de princesses et de pouliches va m’attendre bien tranquillement à la maison!
 

C’est avec ça qu’il a dû deviner son cadeau.
Crédit : Marie-Claude Royer

Est-ce que vos enfants (ou ceux des autres?) vous ont déjà fait sortir de votre zone de confort?