Être les seuls à avoir un enfant, c’est pas la fin du monde!

Mon amoureux et moi sommes les seuls de nos amis proches et de nos familles à avoir un bébé. Depuis près de 18 mois, nous sommes donc les seuls à trimballer notre merveilleuse progéniture dans nos activités et nos soirées. Loin de nous empêcher de nous amuser, il s’agit plutôt de savoir doser nos sorties et de choisir les endroits qui permettent de concilier bébé et vie sociale. Sincèrement, il y a même plusieurs avantages.

D’abord, nous sommes plus sages et jamais moins hangover le lendemain. Nous serons fatigués, oui très fatigués, mais nous n’abusons pas de l’alcool en prévision du lendemain matin qui approche à grands pas. Comme nous préférons souvent amener Ariane plutôt que de la faire garder, nous trouvons un endroit tranquille où elle pourra dormir (ou pas) pendant que maman et papa travaillent leur vie sociale. De plus, il y a des bras à profusion. Tout le monde est content de voir notre fille et veut son petit moment avec elle. Résultat? Nous pouvons manger chaud et profiter de la soirée.

Notre fille est trop jeune pour s’en rendre compte, mais elle est aussi vraiment choyée par nos familles respectives qui ont plein de temps à lui consacrer. Nous, ses parents, en sommes pleinement conscients! Elle met de la joie dans les cœurs et la liste des personnes prêtes à nous donner une soirée de répit en amoureux est interminable.

Être les seuls à avoir un enfant nous a aussi rapprochés en tant que couple. Certaines soirées sont remplacées par des films collés sur le divan et c’est très bien comme ça. Nous partageons quelque chose de précieux que nous sommes seuls à comprendre. Nous sommes solidaires de notre fatigue continue, de notre maison en désordre et de ce sentiment magnifique d’être les personnes les plus chanceuses au monde.

Dans un monde parfait, nous aurions aimé qu’Ariane ait des cousins et des petits amis du même âge lors de nos activités. J’aurais aussi aimé avoir une amie proche à qui parler maternité pendant ma grossesse. Par contre, ma fille pourra être une grande sœur pour ses futurs cousins et amis. Moi, je pourrai être la  « madame-je-sais-tout » de la maternité pour mes amies.

Finalement, nous avons décidé de nous adapter à la vie de parents, sans pour autant rester enfermés à la maison, bien que personne autour de nous n’ait d’enfant. Il y a même beaucoup de positif dans cette situation. Nous sommes toujours des amis présents, simplement d’une façon différente.

P-S. Ariane ne sera plus la seule et unique dans moins d’un mois! Yeah!

Comment se passe la conjugaison bébé et amitié pour vous?