Nous avons parfois des certitudes. J’ai toujours su que j’aurais plusieurs enfants (comprendre ici trois ou quatre). Je me suis toujours projetée dans l’avenir avec une trâlée de progénitures galopantes, bruyantes et stimulantes. Je ne vois pas comment ma vie pourrait en être autrement.
Mais ces petites bêtes viennent la plus part du temps une à la fois… Ça fait long à attendre…
D’autant plus que je ne veux pas les avoir trop rapprochées. J’admire les parents qui ont le courage de faire des enfants avec très peu d’écart. C’est un beau modèle de famille, j’en conviens. Il y a certainement beaucoup d’avantages à constituer une famille ainsi. Mais ce n’est pas pour nous.
Nous espérons un écart d’au moins quatre ans entre notre première et notre deuxième mouture. Quatre ans à vivre pleinement notre statut de nouveaux parents, quatre ans à apprendre, quatre ans à découvrir, quatre ans à nous émerveiller. Puis on recommence! Nous ne sommes pas prêts à nous partager, nous n’en avons pas encore envie. On s’amuse beaucoup trop avec notre Belette présentement pour songer à nous multiplier.
Mais autour de moi, les nouveaux nés pleuvent! Ces petits êtres « larvaires » d’apparence si inoffensive qui ne demandent qu’à être pris dans les bras et à dormir en paix. Ces formats crevette qui restent collés à vous. Ces petites éponges qui absorbent tout sur leur passage, des connaissances, des apprentissages ET votre énergie…
Bref, je sais que mon prochain bébé ne sera pas là avant deux autres années minimum, et ça me démange terriblement. C’est la même chose pour mon conjoint. Notre modèle de famille a été longuement réfléchi et discuté, nous sommes certains de notre décision d’espacer considérablement nos héritiers. Mais ça ne nous empêche pas de ronger notre frein en attendant…
Alors d’ici à ce qu’on se rembarque dans l’aventure, j’offre mes bras pour bercer vos progénitures!