Se séparer après douze ans de vie commune, ça chamboule. Tout. Tout est viré à l’envers. Ça implique un déménagement, un changement de routine. Ça implique réapprendre (ou apprendre dans mon cas!) à vivre seule. Apprendre à devoir se fier sur soi-même. Je ne sais pas pour vous mais, pour moi, tout ça signifie que j’ai enclenché le mode survie.
Pour moi, le mode survie, c’est de continuer no matter what. Ça ne veut pas dire que je ne vis pas mes émotions, mais plutôt que je choisis sur lesquelles je veux m’attarder. Il faut choisir ses batailles, celles qui valent la peine. Dans mon mode survie, il n’y a pas de place pour les frustrations. T’sais, celles qu’on traîne longtemps et qui rongent toute notre énergie? Je n’ai pas le temps. #SorryNotSorry
Le mode survie me permet de continuer, de passer au travers. C’est comme ça que je guéris mes blessures, comme ça que je peux commencer à essayer de passer à autre chose. C’est comme ça que je remets mon cœur en un morceau. Le plus possible, en tout cas. C’est grâce à mon mode survie que je peux marcher la tête haute, les épaules droites, au lieu de me laisser enterrée vivante par la vie.
Oui, je pourrais m’apitoyer sur mon sort, me plaindre, décider d’en vouloir à la vie, à mon ex, à tout ce qui me tombe dessus mais, moi, j’ai enclenché mon mode survie. Et dans les instructions du p’tit livre qui vient avec, c’est clairement écrit « heille, fille, reviens-en! », alors c’est ça que j’essaye de faire. Après tout, Céline l’a dit : « The show must go on ».
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C’est quoi, pour vous, le mode survie?