Vous connaissez la célèbre chanson? « Je m’appelle Paulette, je suis une… coquerelle! ». Oui oui, une coquerelle! C’est la vedette du nouveau volume de la série « Les petits dégoûtants » d’Élise Gravel, une collection qui m’avait vraiment charmée il y a quelques mois.
 
Si je pouvais voir le côté charmant des bestioles présentées dans « La chauve-souris » et « Le crapaud », je me demandais bien ce que je pouvais trouver de sympa chez un cafard. On a plutôt l’habitude d’entendre les gens parler de cet insecte en finissant leur phrase par « pis ça m’a coûté 500 $ d’exterminateur ».
 
Par contre, quand j’ai vu la bouille craquante de Paulette, j’ai dû me rendre à l’évidence : Élise Gravel avait réussi à rendre une coquerelle cute. Faut le faire!



Crédit : La courte échelle/Facebook

 
Un doute persistait tout de même : dans les autres itérations des « petits dégoûtants », Élise Gravel a toujours réussi à trouver un côté positif et utile aux créatures présentées. Comment nous convaincre de la pertinence d’un insecte dont le principal fait d’armes est de coûter cher en amendes aux restaurateurs douteux?
 
Eh bien, sans grande surprise, l’auteure-illustratrice a réussi à m’épater en me présentant la coquerelle comme l’un des insectes coureurs les plus rapides au monde. C’est aussi une tough : elle est sur Terre depuis 335 millions d’années! Pas étonnant qu’on dise qu’elle survivrait à une explosion nucléaire. J’ai aussi trouvé assez fascinant (#CharlesTisseyre) d’en apprendre plus sur l’oothèque… même si je désire aucunement en trouver chez moi!
 
Avez-vous eu des (més)aventures avec les coquerelles?
 
Pour le retrouver en magasin ou en ligne…
 
La coquerelle
d’Élise Gravel
La Courte échelle, collection « Les petits dégoûtants », août 2016