J’entends souvent cette expression autour de moi, « bonne mère ». On s’interroge à savoir comment la définir, on se demande si l’on en est une ou pas, on en rit, on en souffre… Mais à quoi fait-elle référence au juste? Selon qui, selon quoi peut-on établir les critères pour déterminer notre compétence maternelle? À partir de ce qu’on nous montre à la télé, dans les magazines? De ce que notre propre mère nous a appris? En se fiant à l’avis des pédiatres, pédagogues et autres professionnels? À ce qu’en disent nos amies, nos collègues? Et si on définit un concept de bonne mère, doit-on l’opposer à celui de mauvaise mère? En regard de quoi? Qui trace la ligne entre les deux?
Bien sûr, la société s’est chargée d’ériger certains grands principes de base (école obligatoire, guide alimentaire canadien, etc), certaines balises (lois, règlements), afin d’assurer le bon développement de nos enfants. Il y a également toute une pléiade de spécialistes qui nous guident dans cette joyeuse aventure qu’est la maternité. Mais, à ma connaissance, il n’existe personne d’assez omniscient pour dresser de façon juste et définitive le portrait de LA bonne mère. Être mère est une expérience si personnelle, singulière à chacune, comment pourrait-on la réduire à un modèle unique auquel on se mesure, on se compare, en fonction duquel on se critique ou s’auto-critique?
J’ai peut-être un début de réponse à avancer : l’image mythique de la mère des années 50, 100 % dévouée à sa progéniture, semble avoir définitivement incrusté notre inconscient collectif. Tellement que même encore aujourd’hui, nous avons de la difficulté à nous en défaire. Et la féministe en moi s’en désole. Mais c’est un peu la seule explication que je trouve pour justifier l’utilisation de cette expression encore trop présente dans notre vocabulaire.
Prendre soin d’un enfant est complexe et comme le mode d’emploi n’est pas fourni à la naissance, on fait de notre mieux pour y arriver, en allant chercher l’aide et les outils dont on a besoin en cours de route. Chaque parcours de mère (ou père) a sa propre couleur, alors pourquoi vouloir correspondre à un modèle uniforme qui n’existe pas! Au fond, peu importe la façon dont on s’y prend, tant que notre enfant est aimé, se développe et s’épanouit correctement, ça va! Les images mythiques, laissons ça aux livres d’histoires.
Est-ce que l’image mythique de la « bonne mère » vous affecte?
Bien sûr, la société s’est chargée d’ériger certains grands principes de base (école obligatoire, guide alimentaire canadien, etc), certaines balises (lois, règlements), afin d’assurer le bon développement de nos enfants. Il y a également toute une pléiade de spécialistes qui nous guident dans cette joyeuse aventure qu’est la maternité. Mais, à ma connaissance, il n’existe personne d’assez omniscient pour dresser de façon juste et définitive le portrait de LA bonne mère. Être mère est une expérience si personnelle, singulière à chacune, comment pourrait-on la réduire à un modèle unique auquel on se mesure, on se compare, en fonction duquel on se critique ou s’auto-critique?
J’ai peut-être un début de réponse à avancer : l’image mythique de la mère des années 50, 100 % dévouée à sa progéniture, semble avoir définitivement incrusté notre inconscient collectif. Tellement que même encore aujourd’hui, nous avons de la difficulté à nous en défaire. Et la féministe en moi s’en désole. Mais c’est un peu la seule explication que je trouve pour justifier l’utilisation de cette expression encore trop présente dans notre vocabulaire.
Prendre soin d’un enfant est complexe et comme le mode d’emploi n’est pas fourni à la naissance, on fait de notre mieux pour y arriver, en allant chercher l’aide et les outils dont on a besoin en cours de route. Chaque parcours de mère (ou père) a sa propre couleur, alors pourquoi vouloir correspondre à un modèle uniforme qui n’existe pas! Au fond, peu importe la façon dont on s’y prend, tant que notre enfant est aimé, se développe et s’épanouit correctement, ça va! Les images mythiques, laissons ça aux livres d’histoires.
Est-ce que l’image mythique de la « bonne mère » vous affecte?