Presque un an à chercher un emploi, mais c'est correct!

La recherche d’emploi n’est jamais une tâche facile. C’est prenant et souvent décevant. Et quand les mois s’accumulent et que le compte en banque s’égrène, c’est stressant.

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Ça fait maintenant presque un an que j’ai remis ma démission de mon précédent emploi.
Ça fait maintenant presque un an que je lis des offres d’emploi tous les jours.
Ça fait aussi presque un an que je ne trouve pas d’emploi parfait pour moi.

Malgré les aspects négatifs, force est de constater que cette année m’a toutefois permis de vivre énormément de positif.

Ça fait maintenant presque un an que j’ai retrouvé mon équilibre personnel.

– J’ai recommencé à peindre et j’exposerai mes plus récentes toiles dans un café de Québec prochainement!

J’éprouve une joie intense lorsque je peins…
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– Je rends visite à mes grands-parents plus souvent, au lieu d’attendre de les voir à Noël. Dans la même veine, je fréquente dorénavant un peu plus mes cousines. Nous pouvons nous rencontrer devant un bon café, de jour et en semaine, car elles ont des horaires atypiques!

– Je peux laisser libre cours à ma curiosité naturelle et à mon désir d’apprendre : je termine un microprogramme super intéressant dans trois semaines!

Après avoir culpabilisé les premiers mois, en pensant que quelqu’un quelque part pourrait peut-être penser que je suis une grosse paresseuse qui se fait vivre par son mari, j’ai réussi à me parler et je sais, rationnellement, qu’il n’y a pas une personne qui me connaisse et qui pourrait sincèrement penser ça de moi.

J’ai trouvé ça difficile, de penser à moi. J’ai toujours travaillé et étudié en alternance ou simultanément, je fais passer mes enfants et ma vie de famille avant tout, je n’ai pas pris de réelles vacances depuis 2010. Aujourd’hui, j’éprouve de la gratitude de pouvoir vivre des moments humains et d’accomplissements personnels.

2016 a été un temps d’arrêt nécessaire pour souffler, me retrouver, me recentrer. Un brin workaholic, j’avais été aspirée dans le tourbillon frénétique de la performance, j’avais accepté d’être pressée comme un citron, j’avais perdu de vue ce qui compte vraiment pour moi. J’ai eu le courage de prendre une grande lampée d’air salvateur pour éviter d’être engloutie et de couler au fond.

Je n’accepte plus d’être pressée comme un citron!
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J’ai eu la surprise dernièrement d’être qualifiée d’ « inspirante ». Inspirante dans le sens d’avoir suivi mes aspirations profondes, m’être lancée dans des activités qui me tiennent à cœur, inspirante pour ce que ça me permet d’apporter à mes enfants comme qualité de vie.

Je me questionne toujours autant sur ma place dans l’univers, je cherche constamment mon X, comme plusieurs me direz-vous. À défaut d’être exactement dessus, je sens que je suis au bon endroit, au bon moment pour vivre ma réflexion, dans une famille compréhensive et respectueuse, entourée de mes adorables garçons, de mon mari et de mes amis qui croient en moi.

Et vous, arrivez-vous à voir le bon côté des choses dans votre situation?