Avec la température qui baisse, c’est le retour du cocooning, des plats mijotés, des dodos collés et des grasses matinées (du moins dans mes rêves…). Bref, c’est la période durant laquelle le #SlowToute bat son plein chez nous!
Dans la même lignée, une de mes activités préfs ces temps-ci, c’est de regarder mon fils dormir. Je ne parle pas de l’épier non-stop avec un moniteur vidéo high-tech, mais certaines nuits, il m’arrive de préférer bercer mon fils, de l’observer dormir plutôt que de profiter de quelques minutes de sommeil supplémentaires…
Je ne me tanne vraiment pas de regarder ses traits lisses et son air détendu et serein. Ça me permet de laisser de côté, durant quelques instants, mes préoccupations, de mettre on hold mes milliers de projets, de responsabilités, de deadlines et de tracas. Le regarder dormir m’apporte calme, tranquillité et sérénité.
Parfois, je m’amuse à m’imaginer à quoi il rêve, surtout quand il sourit dans son sommeil. Ses rêves ont l’air doux et sucrés; un genre de party sur un nuage de barbe à papa. Lui qui a tant d’énergie durant la journée, qui refuse de fermer les yeux tant qu’il y a de l’action et de la compagnie (s’il faillait qu’il manque quelque chose, t’sais!), un vrai p’tit lapin Energizer qui, la nuit venue, recharge ses batteries pour reprendre de plus belle le lendemain.
Pendant ce temps, de mon côté, je n’ai plus aucune angoisse, aucun souci, aucune notion du temps. Et alors que, perdue dans mes pensées, il ouvre un œil et le referme aussitôt en m’apercevant. Je le soupçonne alors de me juger un peu… « Va te coucher, la mère! ».
C’est ainsi, alors, que je respire son odeur de bébé qui sent toujours bon, que je me dis que mes cernes finiront par s’effacer, mais que ces précieux souvenirs, eux, resteront pour toujours.
Suis-je la seule à troquer quelques heures de sommeil contre ces petits moments privilégiés à contempler bébé?