En regardant les textes que j’ai publiés, je constate que je baigne vraiment dans la nostalgie et que je semble vraiment dépassée par la vie. Je m’en excuse d’avance et je vous assure que mon prochain billet sera vraiment joyeux et festif.
J’ai toutefois eu l’idée d’écrire ce texte dimanche dernier, alors que je capotais en train de courir partout dans la maison pour finir la vaisselle, les lunchs et ma dernière brassée. Je me suis dit : pourquoi suis-je toujours aussi éclatée les dimanches? J’ai fait des recherches et j’ai découvert qu’il existe un réel syndrome du dimanche ou de l’insomnie du dimanche soir. Ça m’a un peu rassurée puisque de toute évidence, d’autres vivent aussi un stress à l’idée de tout ce qu’ils ont à faire au courant de la semaine. J’ai aussi fait le constat que j’ai toujours eu une relation épineuse avec les dimanches.
Pourtant, dimanche, c’est le jour du Seigneur. C’est la journée parfaite pour rester en pyjamas à cuisiner ou à lire. C’est aussi, par contre, la journée idéale pour faire tout ce que je ne réussis pas à faire pendant les six jours qui précèdent le D-Day. C’est la journée avant le retour à la routine, à la réalité.
Petite, je me souviens d’avoir été couchée dans mon lit et d’avoir entendu le générique des Beaux dimanches que mon père écoutait beaucoup trop fort. C’était un moment de réconfort mélangé à l’excitation du retour à l’école le lendemain.
À l’université, les dimanches où je ne travaillais pas étaient consacrés aux 1 000 pages que je devais lire pour mes cours de la semaine. C’était la seule journée où la procrastination n’avait pas sa place.
Depuis que je suis maman, les dimanches continuent à être cette journée que j’apprécie tant parce que je peux jouer au parc avec mes enfants. C’est la journée où nous soupons chez mes parents ou beaux-parents. C’est la journée pour jardiner ou prendre un moka glacé pendant la sieste. Toutefois, les dimanches sont aussi la journée du lavage, du ménage, de l’épicerie et de la préparation des sacs pour la garderie. C’est la journée du repassage des chemises pour la semaine à 21 h pendant que j’essaie de regarder un épisode de la deuxième saison de Narcos sur Netflix #PasLeTempsDeNiaiser. Finalement, depuis deux semaines, dimanche est aussi la journée qui précède mon cours à l’université, même si je m’étais jurée, après ma maîtrise, que j’aurais tous les dimanches du reste de ma vie pour en profiter.
Bref, les dimanches sont doux-amers. Je passe du temps avec ma famille, je réalise de beaux projets, mais je cours et je me demande toujours si j’aurai assez de temps pour faire ce que j’ai à faire. J’ai confiance que je finirai par être mieux organisée un jour et que les dimanches seront vraiment reposants. En attendant, je me console en regardant Father of the Bride qui ne peut être diffusé, vous l’aurez deviné, qu’un dimanche soir sur une chaîne obscure.
Et vous, comment profitez-vous de vos dimanches?