Avoir des enfants, c’est parfois se retrouver face à un miroir ambulant. Nous voilà devant des démonstrations souvent cocasses de nos défauts. Monkey see, monkey do, dit l’expression… Disons que depuis que j’ai des petites personnes dans ma maison, j’ai pris conscience de plusieurs facettes de ma personnalité.
De nature, j’ai l’introspection je me casse la tête facile et je cherche à devenir une moi en mieux. Avec mes enfants, c’est davantage présent en plus de vouloir éliminer ce que je n’aime pas voir refléter chez mes garçons. Ça a commencé avec l’alimentation. Quand Félix a commencé à manger, j’ai aussi voulu manger des repas plus diversifiés. Je trouve important qu’il ait une variété de bons aliments pour sa santé et ça vaut pour moi aussi.
Le même phénomène s’est produit quand il a commencé à parler. C’est un vrai moulin à paroles, alors j’ai rapidement pris soin de choisir les mots que j’emploie afin qu’il ne parle pas comme un bûcheron. Bon, il arrive que je surprenne un gros mot sortir de sa petite bouche, mais l’important, c’est qu’il sache lesquels ne sont pas souhaitables.
Une autre dimension est plus présente depuis les derniers mois. Celle de vouloir être plus ouverte et de ne plus juger ce que vivent les autres. On ne sait jamais ce par quoi les gens passent. Dans l’équipe de TPL Moms, je côtoie virtuellement beaucoup de mamans et quelques papas qui proviennent de différents milieux. Chacun à sa couleur, ses opinions, sa manière de concevoir la vie en fonction des expériences, des épreuves et de l’éducation qu’il ou elle a reçues, et ça donne des personnes remarquables.
Certaines de ces personnes m’inspirent à vouloir améliorer mes « skills » relationnelles. Par leur capacité à voir des éléments qui nous échappent trop souvent parce que nous prenons rarement le temps de nous mettre à la place des autres. Nous avons souvent des préjugés bien ancrés sans en être réellement conscients. Que ce soit sur l’apparence d’une personne ou sur ses agissements.
Puis, nous faisons tous des erreurs. C’est dans la nature humaine même si, pour ma part, j’accepte mal quand j’en fais une. « L’important c’est de ne pas la faire deux fois », comme dirait Carolane.
En travaillant sur moi, j’espère que mes enfants seront aussi en mesure d’être empathiques et sans jugement gratuit envers les autres.
Est-ce que la croissance personnelle est importante pour vous? L’est-elle plus depuis que vous êtes parents?