Je le dis d’avance, je suis une personne qui pleure vraiment facilement. En fait, je n’ai jamais eu honte de pleurer, c’est ni bien ni mal, c’est une façon pour moi de balancer mes émotions et ça fait du bien de le faire. 

Je savais d’avance que j’allais pleurer lors de l’envolée avec le père Noël en direction « du Pôle Nord », mercredi, le 7 décembre dernier. C’est Air Transat qui m’a invitée à voir le dévoilement de leur campagne de financement « Petite monnaie, grands cœurs » qui permet aux voyageurs de laisser leurs cennes qui restent d’un voyage et de les donner à la Fondation Rêve d’Enfants. Si vous ne savez pas ce que fait Rêve d’Enfants, eh bien, en gros, l’organisme permet à des enfants de réaliser leurs rêves quand ils sont gravement malades. C’est une belle façon de mettre un peu de joie dans leur cœur. 

L’envolée du père Noël a donc permis à 50 familles d’enfants malades de faire un tour d’avion et d’attraper le père Noël en route vers le Pôle Nord. Les familles étaient donc invitées à passer la sécurité avec les frères et sœurs des enfants malades (et leurs deux parents s’ils étaient présents) pour accéder à un espace avec un endroit pour lire des livres, un photobooth, un espace maquillage et même un buffet de biscuits. Vers midi, Transat a remis un chèque de 98 975 $ à la fondation Rêve d’Enfants, puis nous avons chanté des chansons de Noël. 

Quand nous avons embarqué dans l’avion, c’était environ 100 jeunes (dont 50 gravement malades) qui étaient survoltés à l’idée de rencontrer le père Noël. Après le décollage, c’est le père Noël qui a atterri sur le dessus de l’avion pour rencontrer les enfants. Dès qu’il est rentré, je suis partie à pleurer. C’était trop pour moi. Le courage des familles était incroyable et mon empathie a pris le dessus. Puis à un moment, je pleurais de joie en voyant que les enfants étaient vraiment contents. 

J’ai vraiment la face irritée au moment où j’écris ces lignes! Ha. 

Je parlais à ma collègue Lolitta Dandoy, survivante d’un cancer, et elle me disait que vivre les journées une après les autres, ce n’est vraiment pas toujours facile quand tu es malade. Quand nous parlions, elle et moi à un papa d’une petite fille qui a traversé deux leucémies, j’étais encore une fois incapable de retenir mes larmes. C’est étonnant de voir la force des familles d’enfants gravement malades. J’ai toujours l’impression qu’on ne les félicite pas assez, les gens malades et les personnes qui les entourent, de réussir à passer au travers de leur journée. 

Le père Noël a pris le temps de faire le tour de tous les enfants présents. C’était vraiment beau. Les enfants pouvaient aussi visiter le très impressionnant cockpit.  

Je pense que c’est dans le top 5 des plus belles journées de ma vie, et je suis vraiment contente d’avoir pu voir qu’une marque comme Air Transat déplacer autant d’effectifs bénévolement pour faire plaisir à des enfants qui n’ont pas une vie facile. 

La prochaine fois qu’on me demande mon change dans un avion d’Air Transat, je le donnerai avec tout mon cœur.