J’ai vécu certains malaises avec l’entourage de mon fils, que ce soit à l’étape « bébé qui ne se déplace pas » ou pendant les premières étapes de son éducation.
Prendre ou ne pas prendre : là est la question…
Quand il était bébé , ça ne m’a jamais dérangée que les gens (que je connais) prennent et câlinent mon garçon. Certaines personnes ne démontrent aucun désir de prendre un enfant et c’est ben correct comme ça!
De mon côté, j’ai toujours trouvé étrange d’offrir de prendre mon bébé. Si le prendre ne les intéresse pas, je ne veux pas leur proposer au risque qu’ils le prennent parce qu’ils se sentent obligés ou parce qu’ils sont mal à l’aise de me dire « non merci ». Inversement, certains ne le demandent simplement pas par gêne ou malaise. Si quelqu’un a envie de le tenir, mais qu’il est trop timide pour le demander je ne veux pas qu’il se prive pour autant. Quel casse-tête!
Même chose quand venait le temps de déposer mon bébé dans sa balançoire pour aller faire pipi. Je n’ai jamais eu de problème à laisser mon fils là-dedans ni dans les bras de quelqu’un. Mais mes réflexes de maman en congé de maternité qui doit déposer son enfant à l’occasion pour accomplir une tâche ou simplement pour aller faire pipi prenaient le dessus. Je déposais mon fils dans sa balançoire par automatisme. Grave erreur! Je n’avais pas fait de sondage pour savoir si quelqu’un voulait le prendre.
Le hamster dans ma tête s’épuisait à cause de tout ça… J’ai mis les choses au clair : si vous voulez prendre mon enfant, prenez-le. Sinon, ne le prenez pas. Ouep, simple de même. Vous n’êtes pas obligés de prendre un enfant même si vous êtes la meilleure amie des parents, son frère, sa sœur, etc. Et, oui, vous avez le droit de le prendre, même si vous êtes le chum de l’amie des parents.
Si l’enfant est sur son tapis d’éveil, dans sa balançoire, dans l’exerciseur et qu’il ne dort pas, vous avez le droit de le prendre. Si vous voulez lui donner un biberon, changer sa couche (j’ai le droit de rêver), le faire manger, jouer avec lui, GO! Une fois plus vieux, c’est autre chose. C’est rendu son tour de s’exprimer et de ne peut-être pas vouloir se faire prendre! Et ça, c’est encore plus important.
Quand bébé grandit
Autre point, l’éducation… Quand l’enfant grandit et commence à parler, c’est le moment où on peut commencer à transmettre nos valeurs et à montrer les limites à ne pas franchir. L’intervention des proches peut parfois être maladroite.
Si je ne veux pas qu’il grimpe sur le divan, mais que vous, ça ne vous dérange pas… Il ne grimpera pas sur le divan. C’est comme ça. Je me sens comme Miss Trunchbull dans Matilda, mais c’est mon mari et moi qui nous occupons de la discipline avec notre enfant. Un point c’est tout.
Crédit : Giphy
Si papa ou maman est en train de gérer une crise parce qu’il voulait le verre bleu et qu’il a eu le rouge, n’intervenez pas. Nous maîtrisons la situation. Pas besoin de sortir les trompettes, de marcher sur les mains, de lui changer les idées en faisant toutes les imitations d’animaux que vous maîtrisez, de lui proposer du chocolat, de lui dire que c’est juste les bébés lala qui pleurent… On s’en occupe. C’est aussi valable si c’est vous, membres de la famille et amis proches, qui êtes en train de lui expliquer quelque chose d’important, je n’interviendrai pas (sauf si c’est injuste bien sûr).
Bref, respectez les limites que les parents imposent. Ce sont leurs valeurs à eux qu’ils tentent de transmettre à leur enfant après tout.
Est-ce que certains règlements ont été plus difficiles à accepter par votre entourage?