Ça m’a frappé de plein fouet. Je n’aime pas le bruit en général, mais depuis que je suis parent d’un bébé, je déteste particulièrement les opérations de déneigement. Y’a pas à dire, il s’agit de véritables cauchemars. Le bruit des chenillettes et des tracteurs est, en temps normal, désagréable, mais ça se gère. La souffleuse, bien qu’elle fasse, elle aussi, une contribution sonore importante, ne fait que passer un bref instant, donc ça va. C’est plutôt le son des sirènes des véhicules qui passent pour avertir de déplacer sa voiture qui m’horripile.
 


Dès que je les entends!
Crédit: Giphy

Peut-être que je n’avais jamais remarqué auparavant, ou bien c’est vraiment un changement dans leur façon de faire, mais les camionnettes qui sillonnent les rues avec leurs criards qui s’époumonent ont pour stratégie de se planter à côté du véhicule qui obstrue le passage aux tracteurs et de laisser jouer leur mélodie #NOT jusqu’à ce que mort s’ensuive. J'ai même pensé à mettre les coquilles sur les oreilles de ma fille pour lui éviter le supplice. J’exagère à peine. Lors du ramassage de la première bordée de l’année, nous avons dû endurer une demie-heure le son agressant avant qu’une remorqueuse ne déplace le véhicule.

Que dire de leurs sirènes? Elles semblent avoir évolué ces dernières années. Les décibels me semblent plus élevés, mais surtout leur sonorité. Ça passe du son d'une sirène de police à l’européenne au son d’un cadran cheap acheté au Radio Shack branché sur un amplificateur. Bref, ça gosse. Le pire dans tout ça, c’est que les heures pour le nettoyage des rues sont zéro bébé-friendly, particulièrement pour celles de nuit. Quand la symphonie de l’horreur débute au même moment que débute la routine du dodo, tu sais que ce ne sera pas une mince affaire que d’endormir la progéniture.
 


Pourquoi autant de bruit?
Crédit: Giphy

Mais avant de me dire que c’est le prix à payer pour habiter Montréal, qu’il faut bien l’enlever, toute cette neige, etc., sachez que je comprends parfaitement l’enjeu. Je trouve simplement aberrant que l’on permette à une entreprise de déneigement de faire autant de vacarme et de déranger un quartier complet pour une seule voiture immobilisée. Mais comme je l’ai dit déjà, devenir parent d’un bébé doit certainement jouer sur ma capacité à endurer ces petits irritants qui viennent avec la vie urbaine. Peut-être que je devrais envisager de vivre dans le bois!

Avez-vous perçu des changements quant à votre tolérence au bruit avec l'arrivée de votre/vos petit.e/s?