Devenir parents vient avec son lot de petits et de grands choix au quotidien. À ceux plus traditionnels que nos parents et grands-parents ont eu à faire s’ajoutent aujourd’hui ceux concernant la présence de nos enfants sur le Web. Car la question est de moins en moins « est-ce que je partage du contenu sur ma progéniture? », mais plutôt « quel contenu je partage, sur quelle plateforme, comment et à qui? ».
Là-dessus, on va être clair : on est encore dans un flou monumental et les règles du jeu sont très mouvantes. On ne sait pas ce que les Facebook et Instagram de ce monde vont faire avec les droits infinis qu’ils obtiennent sur nos photos, vidéos et anecdotes d’enfants.
On ne sait pas non plus quels sombres individus pourraient utiliser les infos publiées au sujet de nos enfants. ‘Faut pas virer parano, mais les histoires de « kidnapping virtuel » de photos de bébé, ça n’existe pas juste dans les films. Mais en même temps, grand-maman aime tellllllement voir la vidéo du petit dernier qui s’écrase une carotte dans la face… Alors, on fait quoi?
Crédit : Imgur
Quelques trucs
Voici, pêle-mêle, quelques trucs pertinents que j’ai glanés au fil du temps pour publier de manière responsable, car on n’est jamais trop prudent!
1. Réfléchir avant de publier : ça semble évident, mais c’est important! Si le contenu publié ressortait dans dix ou quinze ans, pourrait-il nuire à votre enfant? Si ça suscite l’ombre d’un doute, ou d’un malaise, abstenez-vous. Et gardez en tête que rien n’est vraiment privé sur les médias sociaux…
2. Les photos de dos : ça calme le pompon de la famille et ça ne scrappe pas trop le besoin de confidentialité.
3. Changer le nom de l’enfant pour un pseudo : « l’héritier », « bébé 2 », les initiales de l’enfant, « poussin »… parlez de votre enfant sans mentionner son prénom.
4. Créer un groupe privé sur Facebook dédié aux photos de votre enfant : la solution parfaite pour satisfaire tous vos proches! Vous aurez le loisir de publier ce que vous voulez, sans noyer votre newsfeed. Si vous publiez peu souvent, une autre option est de changer manuellement les paramètres de confidentialité des publications Facebook portant sur votre enfant, pour qu’une liste restreinte de gens y ait accès.
5. Le monde est petit, évitez les détails sensibles : comme partout sur le Web, il faut éviter de distiller des détails et renseignements privés qui, une fois rassemblés, pourraient en dire trop sur votre vie familiale. Ça s’applique à votre profil, mais aussi aux groupes privés (par exemple, les groupes de parents sur Facebook).
Alors, je suis curieuse de savoir : quels sont vos trucs pour partager de manière responsable des souvenirs de votre famille sur les médias sociaux?