L’année 2016 s’est terminée dans un contexte particulier et bien difficile pour notre famille (j’en parle ici et là)… Au tournant de 2017, j’ai compris que la vie serait dorénavant différente et que je ne devais plus regarder en arrière et tout remettre en question. Aller de l’avant est la seule façon de grandir et de vivre pour nous…
Le matin du 1ᵉʳ janvier, Facebook était inondé de vœux de bonne année, comme si, dans la nuit du 31 au 1ᵉʳ, la bonne fée passait et donnait la force de tout recommencer à nouveau et d’oublier les blessures vécues dans l’année précédente. Certains se souhaitaient beaucoup de bonheur, avec des définitions du bonheur que je trouvais plutôt farfelues dans le contexte de ma vie actuelle où je dois remettre mes priorités à l’ordre du jour…
Après réflexions, j’ai donc demandé à papa J-B, au début du mois, de faire son illustration de bonne année, comme il le fait chaque année. Par contre, cette année, je lui ai demandé de nous faire dans la tempête prêts et armés à affronter 2017. Parce que nous savons très bien que le pire est devant nous, nous attendons la résonnance magnétique pour notre Blanche qui répondra à nos questions et les nouvelles ne seront peut-être pas celles que nous voudrions…
J’ai compris que la vie était une putain d’aventure tellement complexe et grandiose où je dois apprendre à rouler avec la houle de la mer qui se déchaîne bien trop souvent quand je m’y trempe les pieds. Que je dois apprendre à respirer avec les bourrasques de vent qui me fouettent plus souvent qu’à mon tour… Parce qu’attendre que la vie soit un long fleuve tranquille pour être heureuse, je l’ai trop fait et espéré dans le passé sans que cela n’arrive jamais…
Et j’ai compris que nous devons nous construire un chemin bien à nous, en marge, si nous voulons avancer. Que l’autoroute, ce ne sera pas pour nous, et puis, tant pis, nous roulerons sur les chemins de campagne, plus lentement, certes, mais nourris par la grandeur des paysages, par la chaleur des petits villages. Dans la lenteur, nous apprendrons l’émerveillement, mais aussi la solitude de ces chemins souvent désertés, mal entretenus et enneigés.
Mais je nous fais la promesse, à Blanche, J-B et notre fils, de nous conduire à bon port, mais pour aller où exactement? Après tout, la vie et sa finalité sont-elles une destination précise?
On est le 31 janvier, alors j’ai encore le droit de vous souhaiter une année 2017 avec un bonheur à repenser peut-être, comme pour nous…