Dans un monde idéal, tous les bébés viendraient au monde dans un univers paisible et auraient un premier contact peau à peau fantastique avec leurs parents. Malheureusement, pour beaucoup de mamans (dont moi), ce scénario rêvé ou projeté ne s’est jamais réalisé (en entier).
Mes deux filles m’ont fait la malicieuse surprise d’arriver un peu plus tôt que prévu (à 30 semaines pour la première et 36 semaines pour la deuxième). Chaque fois, je me suis retrouvée dans une chambre post-partum avec un petit lit vide – me rappelant de manière cruelle que la situation n’était pas des plus normales…
Crédit : Giphy
Trois conseils à garder en tête :
Mes deux expériences d’hospitalisation, quoique très différentes au final, ont tout de même des points en commun. Voici quelques trucs qui m’ont été utiles pour passer à travers ces périodes.
1. « Ce n’est pas de ma faute »
Les infirmières et les médecins vous le diront ad nauseam : CE N’EST PAS DE VOTRE FAUTE! Rien ne sert de s’autoflageller en se demandant ce qu’on aurait pu ou dû faire pour éviter la situation. Oui, vous pouvez faire sortir le méchant en pleurant ou en étant en colère, mais de grâce, soyez indulgentes envers vous-mêmes.
2. Il reste votre bébé
Il n’est peut-être pas dans votre chambre. Il reçoit des soins (parfois de pointe) que vous ne pourrez jamais lui donner. Mais ce bébé n’est pas celui des infirmières et du médecin, c’est VOTRE bébé. Selon son état de santé, il y a plein de choses que vous pouvez faire pour lui : choisir de petits vêtements, changer sa couche, faire du peau à peau, tirer votre lait pour le lui donner s’il n’est pas possible d’allaiter. Voilà autant de gestes qui aideront à créer l’attachement et donneront un certain sentiment de normalité.
Il ne faut pas hésiter non plus à poser des questions au personnel soignant ou même parfois à demander pourquoi certaines interventions sont faites. À travers les protocoles, vous avez un droit de regard et de parole sur les soins qui sont donnés à votre progéniture.
3. Demander un temps de transition entre l’hôpital et la maison
Le congé approche pour bébé? S’affranchir du bip-bip rassurant des machines, pour peu à peu faire confiance à son instinct et à son enfant, est un grand pas qu’il est parfois difficile de franchir. Demandez à passer du temps en compagnie de votre enfant pour en prendre soin, sans machine ni personnel soignant, dans le cadre sécurisé de l’hôpital. Parfois, douze à vingt-quatre heures peuvent faire une grande différence pour faciliter le retour à la maison. Cela vous rassurera sur votre capacité d’être un bon parent et vous apprendrez à vraiment connaître cette nouvelle petite personne qui fait son arrivée dans votre vie!
Avez-vous d’autres conseils que vous aimeriez donner aux parents de nouveau-nés hospitalisés?