Dans la plupart des couples, en début de relation, on a la fameuse conversation quant à savoir si dans la vie, on se voit avoir des enfants.
Dans mon couple, ce n’est pas une conversation que nous avons clairement eue. Mon copain a fini par me dire un brin out of nowhere, entre deux brassées de lavage, « J’en voulais pas, mais toi, je te verrais être la mère de mes enfants…» Je ne me souviens pas trop de ma réaction à cet instant précis, mais dans ma tête j’ai fait un truc du genre lui sauter dans les bras et lui susurrer à l’oreille que je l’aimais. #QuétaineAssumée
Trois ans plus tard, on achetait notre première demeure parce qu’on voulait avoir davantage d’espace. On a ensuite laissé passer un petit deux ans et je suis tombée enceinte de notre premier enfant. J’ai eu une grossesse de rêve, un accouchement sans complications et notre progéniture est en parfaite santé.
Lorsque notre fille a eu 2 ans, j’ai commencé à me dire que j’aurais envie d’en avoir un deuxième. C’est alors que j’ai réalisé que JAMAIS mon conjoint et moi avions franchement discuté du fait que l’on souhaitait avoir UN ou DES enfants. Je me suis mise à angoisser… « Procrastineuse » comme je suis, j’ai simplement reporté à plus tard le moment où j’aborderais ce dossier ambigu avec lui. C’est finalement en pleine réunion familiale que j’ai eu droit à une douche froide, quand il a balancé que pour lui, la famille était complète et qu’il était hors de question de recommencer avec un second bébé. Mon cœur a fait trois tours. J’ai eu le souffle coupé et j’ai senti les larmes monter. Je me suis retenue d’exploser, mais la douleur était vive.
Nous en avons rediscuté, mais qu’en effleurant le tout. C’est un sujet visiblement trop sensible et le ton a tendance à monter… Dans ma tête, je ne peux concevoir ne pas revivre de grossesse. Je ne peux envisager que la famille soit complète. J’insiste pour conserver tout le nécessaire de bébé, j’ai une liste de choses que je ne veux pas oublier de faire lors d’une seconde grossesse et avec mon prochain enfant. Dans ma tête à moi, c’est clair, je veux que ma fille soit une grande sœur. Pour lui, il est hors de question de revivre l’angoisse de l’état de santé durant une grossesse, refaire des nuits blanches, les couches…
J’ose croire qu’il changera d’opinion, qu’il cheminera. J’espère que l’on se retrouvera au même moment, dans le même état d’esprit face à ce merveilleux projet qu’est celui de donner la vie et ainsi faire de notre trio, un quatuor.
Dans votre couple, avez-vous clairement statué sur le nombre d’enfants désiré?