Lorsque j’étais petite, j’étais souvent somnambule. Mes parents m’ont raconté de nombreuses anecdotes à ce sujet, ils se rappellent encore aujourd’hui des propos comiques, incohérents, que je tenais en dormant, au sujet de requins ou de graines de toasts sur mes vêtements. À l’âge adulte, il m’est aussi arrivé de découper un cercle parfait dans ma taie d’oreiller en pleine nuit #ÇaFaitPeur.
De son côté, mon conjoint écoute des films d’horreur et joue à de nombreux jeux vidéo chaque semaine, ce qui le prédispose à quelques mauvais rêves, disons. Ces dernières années, il m’a aussi souvent réveillée en parlant dans son sommeil, comme s’il s’adressait à ses collègues.
Depuis que nous sommes parents, la fatigue aidant, le somnambulisme de mon chum a atteint un autre niveau. En effet, je ne compte plus les nuits où il m’a agrippé la main ou la jambe en me pointant le coin de la chambre et en répétant qu’il y avait quelqu’un, juste là ; où il s’est mis à crier qu’ « ils arrivent! Ils vont débarquer! Ils sont là! » ; où il a pointé sa table de nuit en murmurant « ça, c’était pas là hier », d’une voix apeurée. Il est tellement convaincant dans ce temps-là, juste assez de trémolos et de peur dans la voix que j’ai ensuite la chienne de me lever pour aller aux toilettes, remplie d’adrénaline post-traumatique de m’être fait réveiller aussi abruptement.
Et surprise! Mes enfants se sont récemment mis de la partie #MerciGénétique. Hier soir, mon plus jeune a réussi à simuler une crise d’appendicite en étant somnambule! Après s’être tortillé de douleur en se tenant le ventre pendant 20 longues minutes et en hurlant que ça faisait donc mal là (à droite!), il est subitement redevenu mou, avec une respiration régulière, les bras étendus au-dessus de sa tête, bien endormi et paisible, pendant que je tentais de mettre mes pantalons en vitesse pour me rendre aux urgences.
Êtes-vous somnambules? Racontez-moi vos anecdotes!