Disons-le tout de suite : je suis vraiment chicken dans la vie. Peur de marcher tout de seule quand il fait noir, peur des bruits étranges dans la maison… presque peur de regarder en dessous du lit! Alors, on s’entend, les livres Frissons de ma jeunesse, je les lisais pas mal plus par effet de mode que par réel désir d’être effrayée.
 
Le mystère, ça me va mieux. Pour les lecteurs intermédiaires, ceux qui ont 9 ans et plus, Bayard propose la collection Œil de lynx. J’ai eu la chance de découvrir deux des titres de la collection. Les ambiances et les récits diffèrent grandement d’un livre à l’autre, mais il y a toujours ce côté intrigant.
 
Dans La maison aux 4 cercueils, l’auteure Lili Chartrand (dont je vous ai déjà parlé ICI!) raconte l’histoire d’Ari du village de Belle-de-Nuit. Suite à l’emménagement de ses nouveaux voisins, ce dernier se pose bien des questions. Ils sont aussi mystérieux que la maison qu’ils habitent, mais à quoi a-t-on affaire : des zombies? Des vampires? Des fantômes? Ari est bien déterminé à mener l’enquête.
 

Crédit : Bayard Canada

 
Ensuite, dans Le cri de la baleine, Pierre Tremblay nous propose une histoire qui donne froid dans le dos… puisqu’elle se déroule dans la baie d’Ungava. Comme le titre l’indique, il est question de baleines boréales, dont l’une que l’on cherche à ramener à l’aide du don de chant d’un vieil Inuit. Une belle idée que de situer un roman dans le Grand Nord québécois et d’initier les jeunes à quelques mots d’inuktitut.
 

Crédit : Bayard Canada

 
De courts chapitres en grands caractères, pas d’illustrations, cette collection fait résolument « grand »! Une belle proposition pour les enfants qui veulent une lecture avec un sujet qui ne fait pas « bébé », dans un format adapté à leur âge.
 
Est-ce que vos enfants aiment les romans mystérieux?
 
Pour les retrouver en librairie ou en bibliothèque…
 
La maison aux 4 cercueils
par Lili Chartrand
Bayard Canada, collection « Œil de lynx », mars 2017.
 
Le cri de la baleine
par Pierre Tremblay
Bayard Canada, collection « Œil de lynx », mars 2017.