Je fais partie de ces parents chanceux pour qui avoir un bébé n’a pas trop affecté le sommeil. Mon garçon, portrait craché de sa mère, a rapidement compris les joies de dormir.
Mais, alors que la plupart de mes amis parents ont recommencé à avoir des nuits plus normales maintenant que leur progéniture a atteint l’âge de deux ans, chez moi, ç’a été l’inverse. C’est à cette prériode précise qu’à mon grand désespoir, les nuits perturbées ont commencé.
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2 h 30 AM. J’entends fiston, en larmes, m’appeler de son lit. Maman, maman! Bobos! Il ne semble pas avoir fait de cauchemar. Je touche son front, il n’a pas de fièvre. Son corps ne présente aucune présence d’un virus quelconque. Je lui demande à quel endroit il a mal et, entre deux pleurs, il arrive à me dire : aux jambes!!!
Je masse ses cuisses, ses genoux, ses mollets et après quelques minutes, je parviens enfin à le calmer. Cette nuit-là, il s’est réveillé trois fois, à quelques heures d’intervalle.
Belle-maman m’avait déjà parlé de ce problème qu’elle avait elle-même connu avec mon copain lorsqu’il était jeune. Le lendemain, j’ai googlé douleurs de croissance. Ces dernières arrivent la nuit, durant les fortes périodes de croissance, soit entre trois et cinq ans et ensuite autour de huit à douze ans.
Le problème avec les douleurs de croissance, c’est qu’il est possible de les déceler seulement quand toutes les autres possibilités sont écartées. Dans mon cas, parce qu’il a été suivi en physio, j’avais la certitude qu’il ne s’agissait pas d’un problème de développement physique (toutefois, si le moindre doute réside, mieux vaut en parler à un médecin que de poser un faux diagnostic!)
Depuis, nous avons ajusté la routine pré-dodo. D’abord, comme dit mon gars, un bon bain chaud. Ensuite, de légers étirements. Puis un massage aux jambes avec une huile douce.
Lorsque, malgré tout, l’inévitable se produit, je masse d’abord ses jambes avec une crème à base d’arnica que je conserve au congélateur. La sensation de froid, quoique parfois surprenante la nuit, semble avoir un effet apaisant. Sinon, des compresses chauffées à l’aide d’un sac magique ont aussi fait leurs preuves. Et quand vraiment rien ne va plus, je lui donne une dose d’ibuprofène.
Tout cela n’a pas éliminé la présence des douleurs de croissance, mais semble avoir eu un impact positif sur la fréquence et la durée des crises.
Votre sommeil est-il aussi troublé par ces douleurs? Quel est votre truc ultime?