Ça y est! Nous avons passé à travers cette première année à l’école. Nous nous sommes adaptés doucement à la nouvelle routine. Non sans pleurs et sans heurts, mais nous avons réussi.
J’appréhendais énormément l’école, ses horaires, les lunchs, les matins pressés. Mes appréhensions ont été déboutées en partie… Par contre, je sais que certaines choses qui m’ont agacée le sont pour rester. Quelques années du moins.
1. Devoir réveiller Léo ET sa petite sœur
Ça me brise le cœur chaque matin qu’elle doive, elle aussi, se taper le combo matinal réveil forcé-manger-pas-niaiser-s’habiller-se-brosser-les-dents-pas-niaiser-sortir-marcher. Mais au final, une fois réveillée, c’est elle qui call son bol de céréales en premier!
2. Le rôle de « taxi mom »
Entre la rentrée progressive de quelques heures par jour, la garderie et les dîners à la maison (j’aimais l’idée d’une pause-repas à la maison), j’ai littéralement passé les deux premières semaines à faire des allers-retours entre l’école, la garderie et la maison. Après deux semaines, j’ai pété un plomb. Léo allait désormais dîner à l’école et j’irais le chercher un peu plus tard au service de garde en même temps que sa sœur. Et vous savez quoi? Il préfère ça. Le dîner est un des seuls moments où les enfants peuvent discuter, se relâcher et rigoler. Tout le monde y gagne!
3. Les saperlipopettes (politesse) de lunchs
Comme l’école n’a pas de micro-ondes, il faut tout mettre en thermos ou faire des lunchs froids. Je peux compter sur une seule main les sandwichs sacrés dans la boîte à lunch à la va-vite le matin au total. On m’a dit que j’étais bonne. Oui, mais non. C’est un peu dingue comme pression (et totalement ridicule) que de ne jamais vouloir offrir le même dîner deux fois, et ça demande beaucoup plus d’organisation. Le pire? Le grand, il s’en fout! Il m’a même demandé après quelques semaines d’avoir du traiteur, comme d’autres. Je lui ai promis qu’une fois par mois, il en aurait. Ça a duré deux mois. Il ne trouvait pas ça bon! (héhé)
1. Science!
Le repas réchauffé le matin dans un chaudron sur le rond reste chaud plus longtemps que lorsqu’on le chauffe au micro-ondes. Certes, c’est plus long, mais combiné à un bon thermos réchauffé à l’eau bouillante dix minutes, le repas reste vraiment chaud jusqu’à midi!
2. Les gros hits
Salades de pâtes froides et salades déconstruites (genre œuf à la coque, concombres, cornichons, patates et vinaigrette à part). Gardez en tête que la boîte à lunch se fait allègrement garrocher dans tous les sens, alors les petits plats tout joliment disposés deviennent rapidement une belle gibelotte!
3. Les collations
Les fruits déjà coupés ne reviennent généralement pas et sont plus friendly pour les dents branlantes. Les smoothies font d’excellentes collations du matin. (Pensez à une paille plus grosse pour les mottons!) Aussi, les fruits en conserves sont d’excellentes options!
4. Food prep is your best friend
J’ai toujours en stock des légumes surgelés, du riz, du quinoa, du couscous israélien, des pâtes et des légumineuses. Ça se cuit rapidement le matin pendant le déjeuner. J’en fais cuire vraiment beaucoup les fois où j’en fais et je congèle les surplus. (God, je suis devenue Geneviève O’Gleman!)
5. Avoir assez de contenants
J’ai plusieurs mini icepacks pour assurer une bonne rotation et plusieurs variétés de contenants (formes et grandeurs) pour les matins où j’avais oublié de laver ceux de la veille.
Une partie du nécessaire à boîte à lunch! Enfants non inclus.
J’ai payé plus cher pour le sac à lunch, mais il a tenu le coup. Je l’ai passée à la laveuse deux fois, pas plus. Pas d’odeur, pas de fuite et repas à la bonne température.
(Revenons à nos moutons…)
4. La communication avec l’enseignant.e
J’ai trouvé difficile au début de ne plus avoir de comptes rendus ni d’interaction au quotidien avec l’enseignante comparativement à la garderie. Puisque le cheminement de Léo s’est bien déroulé, les rencontres n’étaient pas nécessaires. Bien que ce soit une bonne nouvelle, il nous aurait fait plaisir de nous faire raconter plus souvent son quotidien et ses nouveaux acquis. Parce qu’à la question : « Qu’est-ce que t’as fait aujourd’hui? », la réponse ressemble souvent à : « Je m’en souviens puuuuu. », nous avons changé nos méthodes d’interrogatoires. Je suis tombée sur une liste pas mal utile qui propose 50 questions à poser à vos enfants : « Qu’est-ce qui t’as fait rire? Avec qui as-tu joué? Qu’est-ce que tu as lu? » Et plutôt que de le questionner sur le chemin du retour, on m’a suggéré de le faire au coucher. C’est un bon moment pour repenser à la journée et se parler doucement.
5. Les horaires
Je dois avouer que c’est arrivé que je lui ai fait rater l’école quelques journées pour cause de paresse, de grand froid, de sortie prévue avec mamie ou juste pour rien faire ensemble. #Coupable Et chaque fois, quand je téléphonais pour aviser de son absence, je me sentais comme une enfant qui fait un mauvais coup. Pour me déculpabiliser, je lui faisais apprendre un nouveau mot ou le nom d’une fleur. Je sais, c’est con.
École buissonnière au Jardin botanique et dégustation de grillons! Ça goûte les chips.
Heureusement, il y a aussi tout plein de trucs que j’ai aimé ou dont je suis fière! Ce sera pour la deuxième partie!