Dernièrement, j’écrivais un article sur 5 must à avoir dans ses bagages pour partir avec une deux ans. J’aimerais maintenant vous faire part de plusieurs petites astuces qui nous ont grandement aidés à profiter de ce voyage. Voyage qui comportait plusieurs heures de transport en commun, trajet en avion ou voiture, longues journées en poussette en pleine canicule et des repas au restaurant, parfois tard.
 
Avion, train, voiture
Les TPL Moms ont beaucoup voyagé cette année et elles vous ont déjà donné une panoplie de trucs (ici, ici et ici). De notre côté, nous avions préparé un sac à dos de divertissement. SON mini sac à dos à elle, rempli d’items nouveaux que nous avions bien pris soin de cacher jusqu’au départ. L’effet de surprise était important. Nous le sortions dès qu’elle devait rester assise sur une longue période. Il se composait ainsi : livre à colorier avec crayons-feutre « Color Wonder Mess Free », crayons de cire, livre avec autocollants, livre cherche et trouve, livre d’histoire, casse-tête, tablette pour dessiner qui s’efface et tablette électronique avec comptines et dessins animés préenregistrés que nous sortions en dernier recours. Sa doudou, son toutou et beaucoup de collations!

Crédit : afloriot/Instagram

 
Visiter les lieux culturels bondés
Notre deux ans à un grand besoin de courir, ce fut tout un défi de la suivre. Étant pour l’instant deux parents pour un bébé, nous avions l’opportunité de nous diviser aisément en la personne qui court derrière et l’autre qui suit avec la poussette. Nous l’avons tout simplement laissée explorer à son rythme, même s’il nous essoufflait parfois. #LetThemBeLittle Elle faisait rire tout le monde, elle était heureuse. Personne ne s’offusque vraiment qu’une enfant si jeune lui rentre dedans. Elle a même volé le ballon de soccer d’une gang de gamins réunis pour jouer au parc et ils l’ont laissée s’amuser quelques minutes, avec beaucoup de gentillesse. La clé, au fond, c’était de ne pas stresser et d'accepter que nous visitions autrement que dans notre vie d’avant, sans enfant.

Crédit : afloriot/Instagram 

 
Survivre sous la canicule
Dans le cadre de notre voyage au Maroc en plein mois de juillet, le mot canicule est faible. Il a fait entre 48 et 52 Celsius lors des visites de Rabat et Fès. Au soleil, le feeling était littéralement celui de se tenir devant notre four la porte ouverte lorsqu’un gâteau y cuit. C’était évidemment une préoccupation constante que notre enfant ne fasse pas de coup de chaleur. L’hydratation abusive, la crème solaire à la tonne, l’achat de crème glacée et de nourriture salée, les pauses à l’air climatisé, se tenir à l’ombre le plus possible, courir les piscines, la couvrir de la tête aux pieds étaient plus que nécessaire. Nous avons aussi beaucoup apprécié l’achat d’une petite gourde thermos et d’un gobelet thermos qui permettait de garder eau et lait au frais pendant plusieurs heures. Puis, elle a beaucoup aimé que nous l’arrosions constamment!  

Crédit : afloriot/Instagram

 
Décalage horaire et siestes sur le pouce
Nous avons rapidement accepté que sa routine soit un peu bousculée au cours de ces deux semaines. Parfois, nous réussissions à respecter l’horaire habituel et les étapes de ses routines ; d’autres fois, pas du tout. Les effets du décalage horaire de six heures ont pris trois jours à se stabiliser ; au retour au Québec, ils ne se sont presque pas fait sentir. Nous avons habitué très jeune notre fille à faire ses siestes un peu partout en sortie, ce qui nous permet de ne pas rester cloitrer tous nos après-midis de vacances. Nous ne nous battions pas avec elle pour qu’elle dorme, elle finissait toujours par faire sa sieste en poussette, en auto ou dans nos bras, à la différence qu’elle la débutait plus tard qu’à l’habitude. Une doudou toujours à portée de main pour couvrir la poussette ou un gilet à capuchon pour cacher ses yeux de la lumière dans l’avion favorisent un sommeil plus long.

Crédit : afloriot/Instagram

 
Repas tardifs au restaurant
Lorsque c’était possible, nous mangions à la maison louée ou directement à l’hôtel, mais parfois nous devions sortir et notre enfant se retrouvait dans des restaurants pas nécessairement baby-friendly à des heures tardives. Nous sortions le sac à dos, bien entendu. Aussi, nous tentions de balancer le tout, c’est-à-dire que si nous sortions un soir, le lendemain nous nous reposions. Et si dans les faits elle se couchait davantage vers vingt-deux heures (en comparaison à 20 heures à la maison), elle équilibrait le tout en se levant vers neuf heures au lieu de sept heures. Nous avons la chance d’avoir une parfaite petite voyageuse!

Crédit : afloriot/Instagram

Quelles sont vos astuces en déplacement et en voyage?