Je lisais la semaine dernière la chronique de Catherine Ethier dans le journal Métro qui m’a frappée. Elle est ambassadrice pour la Semaine « Le poids? Sans commentaire! », qui se tient jusqu’au 17 novembre. Ah, le poids, quelle étrange bête.
À 17 ans, on me disait de profiter de ma jeunesse en portant des shorts courts pour montrer mes gambettes. Je ne pouvais pas, je mettais toujours des leggings en dessous de mes jupes. Je n’étais pas grosse, mais pas mince non plus.
Après la naissance de F.-A., j’ai enfin eu une petite taille. Je suis passée de 6 à 0-2 ans. Wow! Oui, j’appréciais le nombre sur la balance, surtout après avoir eu peur de trop grossir pour la « courbe » de prise de poids pendant toute ma grossesse.
Mais en même temps, je ne me rappelle pas d’une période aussi épuisante dans ma vie. Mes cernes pesaient bien 3 tonnes invisibles, entre les multiples pleurs nocturnes du bébé et l’impossibilité pendant plusieurs semaines de faire des siestes le jour. Je mangeais un seul repas consistant, le soir, parce que souvent même dégeler un dîner était souvent trop prenant. Puis est venu le retour aux études, en anglais, dans un nouveau milieu, avec beaucoup trop de cours pour ce que je pouvais en supporter à ce moment.
J’ai pesé 10 livres de moins que mon poids habituel pendant plusieurs mois. Mais quand j’ai repris mon poids, enfin, j’étais mieux, dedans et dehors.
Et j’ai enfin pu commencer à porter des shorts courts.
Je vous demanderais bien quelle est votre relation avec votre tour de taille, mais…. le poids? Sans commentaire.