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Enfamil A+

Pendant longtemps, j’ai pensé que tout allait bien aller quant à mon allaitement. Je pensais que ce n’était qu’une question de volonté. C’était avant que la vie me montre qu’elle est pleine de surprises… comme tout ce qui touche la maternité! À mon accouchement, mon petit est sorti avec le poing sur le bord du visage. Il avait donc très mal au cou. En plus, j’ai eu une condition physique dont je n’avais jamais entendu parler avant d’avoir un enfant : mes seins sont invaginés. Bref, rien ne fonctionnait. Je vous en parle d’ailleurs dans cet article.

Comme beaucoup de personnes avec qui je parle de l’accouchement et des mois suivants, j’ai été capable de faire la paix avec les choses que je ne contrôlais pas, dont l’allaitement. J’ai tout de même eu droit à des commentaires désobligeants sur mon histoire et j’ai eu envie de donner la parole aux collaboratrices de notre blogue qui n’ont pas allaité non plus. Souvent, on ne voit que ce qu’on veut bien montrer et il y a tellement de choses qui peuvent rentrer en compte pour faire les choix que nous faisons en tant que parents. J’avais envie de vous montrer qu’il y a plein de facteurs qui peuvent mener à ces choix.

Voici pourquoi elles ont fait ce choix :

« J’ai une maladie chronique, je dois donc prendre des médicaments tous les jours depuis que je suis adolescente. Je devais reprendre des forces et augmenter ma médication. C’est très difficile à gérer, la maladie et l’allaitement. »

« La première fois, parce que j'avais un vasospasme mal diagnostiqué (des vaisseaux sanguins qui ont des spasmes) et je n’ai pas eu le soutien nécessaire quant à mes inquiétudes de nouvelle mère. »

« J’ai dû retourner travailler plus tôt que prévu. Je faisais du tire-allaitement, mais ç’a été une histoire difficile. Je devais prendre soin de moi. »

« J'ai arrêté après un mois, car les douleurs dues à mes nombreuses cicatrices de chirurgies abdominales me faisaient trop souffrir... »

« On pensait que je n'avais pas beaucoup de lait au début à cause de la prématurité pour finalement recevoir un diagnostic d'hypoplasie mammaire. J’ai quand même réussi à faire de l’allaitement mixte! »

« Depuis l'avant-conception de mon fils, je savais que je n'allaiterais pas. Je n’étais pas à l’aise avec l’idée. Mon mari aurait aimé que j'allaite, mais il a toujours respecté mon choix. Je suis persuadée que nos petits ressentent nos émotions. Alors, lui transmettre ce sentiment d'inconfort et de malaise... c'était impensable. »

« Parce que j'ai eu une réduction mammaire et je ne produis pas de lait. »

« Je n'étais pas encore décidée en arrivant à l’Hôpital pour accoucher. Ma césarienne m'a mis à terre et j'ai eu du mal à remonter la pente. J'ai choisi de donner le biberon pour montrer le meilleur de moi à mon enfant, c'est-à-dire une maman reposée. J'ai vraiment aimé que mon chum puisse nourrir mon fils aussi, ils ont développé une relation très tôt, une chance que j'ai eu ce coup de main. »

« Parce que ça ne me tentait pas. Parce que je voulais dormir des six heures consécutives la nuit et le biberon nous permettait, à mon chum et moi, de nous relayer la nuit. Parce que, pendant 9 mois, mon corps ne m'appartenait plus et que j'avais besoin de me retrouver. »

« Pour bébé n°2 : après un accouchement difficile, elle devait prendre du poids, mais ne prenait pas le sein. J'étais épuisée, stressée. »

« J’ai suis allée chercher de l’aide parce que ma fille se tordait de douleur avec mon lait. Nous avons fait une diète sans protéines bovines pour moi, j’ai tenu mon bébé debout pendant 40 minutes après chaque tétée, tirer mon premier lait pour lui donner celui à plus haute concentration de gras... Épuisée, à bout, en larmes, je lui ai donné un biberon le jour de ses 2 mois. Le bonheur s'en est suivi. Pour maman et bébé. »

« Ma fille avait une hypotonie, donc impossible pour elle de téter! »