« C'est normal » - Partie 2

Pour se déculpabiliser, se décomplexer et dédramatiser la parentalité, voici notre deuxième palmarès de comportements ou réactions parentales un peu déconcertantes, mais si normales après tout :

C’est normal de se dire que les grilled-cheese au fromage orange, c’est vraiment pas bon pour la santé et d’en faire pareil aux enfants.
C’est normal de stresser à mort avant une compétition sportive ou un concours quelconque auquel participe notre enfant même si on lui répète que l’important, c’est de participer.
C’est normal de préférer laver les toilettes trois fois de suite plutôt qu’aller magasiner un habit de neige à son enfant.
C’est normal d’avoir un petit haut-le-cœur en mouchant notre trésor.
C’est normal de commencer à aimer ça, la purée de pruneaux.
C’est normal que notre inquiétude soit inversement proportionnelle à celle de notre enfant face à une situation problématique, exemple : aller porter en catastrophe des pantalons de rechange à sa fille surprise par un déluge monumental au moment où elle sortait prendre l’autobus scolaire et se rendre compte qu’elle ramène ladite paire de pantalons intacte dans son sac d’école.
C’est normal que l’inquiétude de notre enfant soit inversement proportionnelle à la nôtre face à une situation problématique, exemple : notre enfant est sûr que le requin sous son lit va le dévorer avant la fin de la nuit et nous, ça ne nous ébranle pas tant que ça.
C’est normal de trouver que les Minigo aux bananes, c’est répugnant (ça sent le médicament, yark!).
C’est normal de trouver ça plate à mort La Voix Junior (mais vous pouvez aimer ça aussi, t’sais, c’est au goût!)
C’est normal de soupirer parce que notre mini enregistre les reprises de Drôles de vidéo.
C’est normal de s’assurer qu’un jouet sonore a une option mute avant de l’acheter.
C’est normal de vouloir partir incognito après avoir réalisé que la plante fraîchement renversée dans la boutique où l’on se trouve, c’est l’œuvre de notre progéniture (je ne l’ai pas fait, rassurez-vous).
C’est normal d’être tenté de répondre « Non merci! » à la question « Maman, tu veux que je t’aide? » parce qu’on sait que ça va prendre 1 000 fois plus de temps à plier les débarbouillettes, ou faire les crêpes, ou tondre le gazon, mais bon…
C’est normal de se retenir pour ne pas quitter le spectacle de fin d’année juste après le numéro de son chérubin.
Et même après une crise du bacon, un dégât de lait ou un trou dans les nouveaux pantalons, c’est normal de verser une larme en regardant des photos de nos petits qui grandissent trop vite.

La vie de parent est remplie de paradoxes, il faut juste ne pas se juger trop sévèrement, garder l’esprit ouvert et essayer de prendre ça en riant quand c’est possible. Ça allège les épaules de tout le monde, enfants compris!

Quels seraient vos « C’est normal » à vous?