J’aime mes enfants. Ils sont précieux comme la prunelle de mes yeux, mon amour pour eux est incommensurable, etc., etc., etc.
Mais CIEL que j’avais hâte que les deux semaines de vacances de Noël se terminent.
Première semaine, tout va bien. Entre Noël famille, Noël belle-famille, Noël amis, Noël famille encore, Jour de l’An et tient un autre brunch pour faire simple, je n’ai pas vu le temps passer. Ajoutons qu’avec les nouveaux jouets, malgré le froid polaire glacial fret en titi, les enfants se sont tenus occupés.
Mais la deuxième semaine, trois mouvements de fonds puissants me faisaient regarder la rentrée scolaire et la rentrée chez l’éducatrice avec trépignation. J’ai presque fait un « X » sur le calendrier, c’est dire.
D’abord, le fait que ledit froid polaire ne cessait pas et que faire les mêmes activités 18 fois ça tanne un peu. Ensuite, le fait que plusieurs dates fatidiques, comme une sympathique petite conférence d’une heure sur ma thèse, approchaient à grands pas. Très grands pas. Ensevelie sous les « MAMANNNNNNNN », le travail a été remis au retour des vacances.
Et enfin, et non le moindre, le fait que le coefficient du froid-polaire-va-pas-trop-dehors-dépenser-temps-et-énergie s’alliait avec la fatigue des Fêtes chez ma progéniture (qui elle-même engendrait des crises assez énervantes niveau décibels) a engendré un profond besoin de silence et de paix chez mes tympans. Silence et paix, intérieure et extérieure, ont été retrouvés avec le retour à la routine.
Est-ce que j’exagère un peu? Oui, bien sûr…mais pas trop quand même.