Et puis, à l’ère où le dating s’éternise et où, à un certain moment, nous ressentons la pression le besoin de catégoriser notre relation, trouver les mots justes pour le faire peut être difficile. T’sais, pour qu’enfin, la relation fitte dans le moule social de l’amour (ça sonne presque romantique, non?!).
Sauf que parfois, nous avons simplement besoin de profiter du moment qui s’offre à nous. De tout le beau. Sans trop réfléchir. Sans trop avoir peur. Surtout après une histoire douloureuse. Puis moi, un jour, j’ai décidé d’être brave et j’ai aimé…
J’ai aimé cette personne qui s’est pointée dans ma vie, tout simplement. Comme une bouffée d’air frais en plein visage. Avec des relents de sincérité, d’écoute, de sens de l’humour et de petites attentions. Je l’ai rencontré alors que la nature émergeait de sa torpeur de l’hiver. Alors qu’il faisait bon de respirer un grand coup de bonheur. Alors que le gazouillis des oiseaux résonnait au creux de mon ventre.
C’était un brin inattendu, surtout à travers mon chaos. Où j’avais perdu certains repères. Où j’étais vulnérable. Où cette petite chose en moi était éteinte. Et il a été ma boussole. Il a été une partie de ma force. Il a été l’étincelle qui a rallumé mon feu. Le feu qui cause la plus belle des brûlures, celle de l’amour.
Sauf qu’à ce moment, même si j’avais des morceaux de lui dans le cœur, une partie de moi était encore meurtrie. Et je n’étais pas prête à aimer pleinement. Sans retenue. Alors oui, je lui ai donné la clé d’une porte qui n’était pas prête à être ouverte. Une clé qui occupe, aujourd’hui, une place bien à elle dans mon trousseau…
Avez-vous un trousseau de clés bien garni? L’amour est-il arrivé un peu trop tôt dans votre vie après une séparation?