J’ai peine à me souvenir des débuts de ma maternité. Disons que le temps est aussi utile qu’un bon filtre sur Instagram, il permet d’enlever les flaws et de lisser les mauvais côtés. Il n’existe vraiment pas assez d’émissions qui présentent les premiers moments avec un enfant et la triste réalité que vivent plusieurs femmes qui se sentent démunies face à cette nouveauté. Perdre le contrôle, apprendre et exercer son nouveau rôle, devoir dealer avec l’autre parent, se découvrir en tant que personne au travers des yeux qui louchent d’un petit bout de bébé (qui sent le croissant).
Souvent, le peu d’émissions ou de films sur la maternité présente une caricature de ce que c’est que d’apprendre à être maman, entre deux boires et des semblants de petits repos. C’est rare qu’on montre quelques bons et mauvais côtés, comme on aime ici chez TPL Moms, avec un brin d’humour parfois déplacé. The Letdown, une série de Netflix, montre cette réalité. Ici, les mamans sont présentées comme des personnes qui ont des qualités et des défauts (t’sais!), en montrant que chacun vit des petits côtés pas le fun qui viennent avec le fait de faire des enfants.
On suit la vie d’Audrey qui vient tout juste de donner naissance à son premier enfant qui (sans surprise) ne dort pas. Entre ses désirs professionnels et les choses qu’elle doit apprendre sur le tas, elle se rend à des rencontres de soutien aux nouveaux parents, où elle fait la connaissance de plusieurs mamans genre une super grano, une workaholique, une maman qui connaît tout, etc.
Je n’ai pas encore fini la saison et malgré quelques petits défauts, comme le fait que certains personnages sont un peu tirés par les cheveux, ça fait du bien de voir des mamans avec un peu de vomi dans les cheveux qui ne savent pas exactement ce qu’elles font (et qui ne s’empêchent pas de juger les autres mères aussi bien que peut le faire n’importe quelle maman sur Internet! Ha!).
La première saison de 7 épisodes se dévore en un rien de temps et j’espère sincèrement qu’il y en aura d’autres! Disponible en anglais avec des sous-titres français (et un vraiment bel accent d’Australie).