Quoi faire, ou non, à la rencontre de parents!

La rentrée est bien derrière nous et la première étape tire à sa fin. Que vos enfants soient à la maternelle, au primaire ou au secondaire, il est fort probable qu’une rencontre de parents se prépare dans les prochaines semaines.
Pour que tout se déroule de la meilleure manière possible et que votre enfant soit avantagé au maximum, voici une liste (non-exhaustive) de ce qu’il faut faire, ou non, lors de cette rencontre.
 
 
1. Profiter du moment seul avec l’enseigant.e.

C’est bien connu : les enseignant.e.s manquent de temps pour tout faire. Planifier, corriger, gérer les cas difficiles, aller aux mille et une rencontres… Parfois, il est difficile de les rejoindre et de discuter d’une situation avec eux.elles. Pour maximiser l’efficacité de la rencontre, préparez une liste de questions que vous voudrez poser. Ainsi, vous n’oublierez rien d’important et tout ce que vous voulez savoir vous sera révélé!
 
2. Soyez à l’écoute.

Vous connaissez votre enfant. Vous l’avez fait! L’enseignant.e le connaît sous une autre lumière. Ce qu’il.elle dit, ce n’est pas inventé, même si cela vous surprend. Si une difficulté ou un problème de comportement est soulevé, ne le balayez pas de la main en disant que « ce n’est qu’un enfant », « c’est parce qu’elle n’aime vraiment pas ça, votre matière » ou encore, le pire, « ah, mais, c’est un p’tit gars, c’est normal ». Si l’enseignant.e le soulève, c’est que c’est un problème. Aucune prof n’aime annoncer à un parent que son enfant est difficile. Si c’est fait, il faut le croire et en tenir compte.
 
3. Ne pas demander à ce que votre enfant soit assis en avant. 

Les places en avant sont privilégiées. Si c’était possible, il n’y aurait qu’une seule rangée où seraient tous les enfants! La réalité étant ce qu’elle est, l’enseignant.e assigne ces places à ceux qui en ont besoin. Les élèves qui ont un problème de vision, ceux qui dérangent, ceux qui ont un plan d’intervention, ceux qui ont besoin d’un encadrement serré… Si votre enfant fonctionne bien, il sera probablement placé au milieu ou à l’arrière. Ce ne sera pas par négligence, mais simplement parce que les places avant sont attribuées en ordre de priorité.
 
4. Demander des conseils à l’enseignant.e 

Si vous voyez que votre enfant a des difficultés ciblées, demandez des conseils au professionnel en face de vous. L’orthographe d’usage est un défi? Faites des mini-dictées à la maison! Les concepts historiques sont difficiles à saisir? Rédigez des résumés à la fin des chapitres! Il y a plusieurs façons d’aider votre enfant à la maison et l’enseignant.e pourra certainement donner des conseils sur les stratégies à employer!
 
5. Prenez les compliments!

Même si votre enfant n’est pas parfait et que les commentaires à son sujet ne sont pas tous élogieux, l’enseignant.e soulèvera certainement des points positifs. « Il dessine pendant les explications, mais il est très créatif. » ; « Elle parle beaucoup, mais sa participation en classe est appréciée. » Les enseignant.e.s ont choisi ce métier parce qu’ils.elles aiment profondément les enfants! Ils.elles voient le beau en eux, même les jours difficiles!
 
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