J’ai eu une semaine de fou. Mais à bien y penser, toutes mes semaines sont des semaines de fou. Cette semaine s’est quand même invité un cocktail météo immonde qui a tout compliqué dans ma vie : la routine avec les enfants, mes déplacements, mon entraînement, mes rendez-vous professionnels : TOUT!
Ajoutez à cela le bébé de mon amie opéré d’urgence, une employée avec la gastro, une soirée difficile à tenter de garder mon calme en martelant les mots de vocabulaire à ma fille désintéressée, un terrible four en crise… Pas étonnant que vendredi soir, alors que je croyais tranquillement enterrer tout ça et débuter mon week-end sur une base plus zen, je me sois barré le dos et réveillée au petit matin avec un torticolis… Comme quoi… #Désespérée
Je me rends compte parfois que mon niveau de stress atteint des sommets effroyables. J’ai autant peur de la fonte des glaciers que de manquer de café. Ma peur face au déclenchement d’une troisième guerre mondiale est égale à celle de manquer de papier de toilette. Je sais, c’est totalement irrationnel, mais que celui qui n’a jamais pleuré et ri en même temps me jette la première pierre. Nous sommes quand même des petites bêtes contradictoires, non?
L’équation est de plus en plus simple : plus je fais du déni, plus je m’entraîne. Plus je stresse, plus je travaille et plus j’angoisse, plus je m’imagine des scénarios catastrophes aux deux secondes. Des choses complètement tragiques du type : il va y avoir un attentat terroriste sur la ligne orange et je vais mourir coincée dans un wagon. Le pont Victoria va s’effondrer et je vais mourir noyée. Le chauffeur d’autobus jaune qui amène ma fille en sortie à l’école va boire une bière de trop sur l’heure du lunch et pogner l’champ… Et j’en passe. Bref, toutes les pensées susceptibles de me faire sauter un câble ou développer un cancer quelconque qui me laissera périr d’une mort lente et souffrante empoisonnent mon quotidien.
C’est beaucoup pour une seule personne. C’est définitivement trop même, mais j’ai la malheureuse impression que ça risque seulement d’aller en empirant.
Pis vous le contrôle de vos émotions ça marche comment?