La carte de la défavorisation de l’île de Montréal, ça vous dit quelque chose?
Concrètement, c’est un outil qui sert à « déterminer le montant global des allocations octroyées à chaque commission scolaire pour le soutien alimentaire. »
Il faut savoir que quatre variables sont prises en compte pour calculer l’indice de défavorisation socio-économique : le revenu familial, la scolarité de la mère, la monoparentalité féminine et l’activité des parents.
Il s’agit d’un outil qui était autrefois basé sur les données du recensement de 2006. La carte a depuis été mise à jour, en fonction des données rassemblées lors du recensement de 2016.
Ce matin, en lisant Le devoir, on est tombées sur un article qui nous a beaucoup fait réagir.
On apprend que « la révision de la carte de la défavorisation de l’île de Montréal aura pour effet de priver les élèves de quinze écoles primaires de collations lors de la prochaine rentrée scolaire. »
Ça nous rend vraiment tristes et scandalisées de lire ça.
En plus, parmi ces écoles-là, il y en a cinq qui perdront également les repas subventionnés à 1$ pour leurs élèves défavorisés.
Ça n’a aucun sens!
L’article du Devoir spécifie aussi que « les écoles touchées par la perte de la mesure alimentaire se situent dans des quartiers — Hochelaga-Maisonneuve, Centre-Sud, Sud-Ouest, Saint-Michel, Villeray et Verdun — où des familles mieux nanties et plus scolarisées se sont installées aux côtés de familles plus modestes. »
Pour en savoir plus sur le sujet, on vous invite vraiment à lire cet article du Devoir.