Même si l’arrivée du mois de juin signifie que la fin des classes est pour bientôt, elle représente bien souvent l’une des périodes de l’année les plus stressantes pour nos enfants. Le calendrier se remplit à vitesse grand V de mille activités spéciales et examens qui s’entremêlent allègrement, formant un amalgame de stress positif et négatif qui peut vite devenir anxiogène.

Pour éviter à nos cocos-cocottes de tomber dans une spirale d’anxiété néfaste, il peut être judicieux de mettre en place des petits trucs pour les aider à gérer leur stress. En voici quelques-uns qui ont permis à ma famille de surfer un peu plus légèrement sur la vague des fins d’années scolaires au primaire.

Faire un planning du mois avec l’enfant

Pour éviter que l’agenda bien chargé se transforme en montagne infranchissable, ça vaut la peine de prendre un moment avec notre écolier.ière pour faire le planning du mois (ou des semaines) à venir. Sur une grande page reproduisant les cases du calendrier, on planifie les périodes d’études autant que les préparatifs pour les sorties à vélo, on indique les épreuves ministérielles autant que les soirées Méritas. On compile tout, en utilisant un code de couleurs ou des autocollants pour différencier le « fun » du « plate », ce qui permet à l’enfant de bien visualiser ce qui l’attend et de faire dégonfler la montagne en la segmentant en petits morceaux. On affiche le résultat final dans un endroit bien visible et on raye au fur et à mesure que les jours sont écoulés.

Relaxation guidée pour combattre l’insomnie

Si le sommeil tarde trop à venir à cause de l’examen de maths du lendemain ou des olympiades à venir, on peut essayer d’aider notre enfant à s’endormir en faisant ce qu’on appelle une relaxation guidée. Il s’agit de lui trouver une ambiance sonore relaxante (genre bruits de vagues sur Youtube), de lui demander de contracter et de relâcher tous ses muscles à trois reprises, puis de lui décrire une situation où on se souvient qu’il était bien et paisible (un tour de canot, une balade en forêt, une sieste dans le hamac, etc). On peut improviser aussi! Une fois notre description terminée, on programme la trame sonore pour une heure et on quitte la pièce.

Se vider la tête

Quand des pensées toxiques du genre « Je ne réussirai jamais cet examen » surgissent dans la tête de notre enfant, on lui suggère de fermer les yeux, de visualiser une rivière et un petit bateau de papier où il dépose sa phrase négative qu’il laisse partir dans le courant et s’éloigner de lui. Cette technique aide à laisser passer les pensées nuisibles, à les dissocier de ce que nous sommes; une pensée n’est qu’une pensée, elle ne représente pas qui je suis.

Un autre façon de l’aider à s’éclaircir la tête, c’est de lui laisser un calepin à portée de main et de l’inviter à y noter tout ce qui lui envahit l’esprit et le « dérange », même lorsqu’il est au lit. De se débarrasser sur papier de tout les « je dois étudier ceci, il ne faut pas que j’oublie de faire ça,… » calme le petit hamster intérieur.

Avoir recours aux objets apaisants

Casques anti-bruit, balles ou autres jouets anti-stress, peluches lourdes, minuteur, tous les objets qui peuvent faciliter la concentration ou faire baisser la tension sont plus que bienvenus durant cette période intense. Des boutiques spécialisées telles que FDMT en propose toute une panoplie, j’en ai également vu une bonne section chez Griffon et je me souviens avoir déniché des tangles et jouets étirables chez Renaud Bray. Si vous avez d’autres références, n’hésitez pas à nous les partager!

Quels sont vos trucs pour faire diminuer l’anxiété en fin d’année scolaire?