Il y a plusieurs années, j’ai pris la décision de ne plus manger de viande. Quand j’ai rencontré mon copain, qui n’est pas végétarien, aucun de nous deux n’a changé sa façon de s’alimenter. Donc, depuis que nous avons notre fille, nous nous faisons régulièrement demander « Comment est-ce que vous vous arrangez? Qu’est-ce que vous mangez? » et, surtout, « Est-ce que votre fille mange végétarien? ».

Évidemment, comme pour les mille-et-une décisions qu’on doit prendre en tant que parents concernant l’éducation de notre enfant, nous en avons discuté. Je l’avoue, ce talk a été plutôt bref.

via GIPHY

 

Nous avons simplement décidé de suivre notre mentalité habituelle : le vivre et laisser vivre! En plus de respecter nos valeurs, cette mentalité est simple, efficace et si apaisante.

Avec notre fille, ça se traduit par la laisser choisir, tout simplement. Donc, non, elle ne mange pas végétarien. Comme papa, elle dévore du bacon avec appétit. Mais, tout comme papa, elle mange végétarien 90% du temps à la maison puisque nous cuisinons de bons plats végés qui plaisent à tous.

C’est d’ailleurs un des bons trucs pour que notre mentalité se pratique bien, l’ouverture d’esprit. Mon chum est très ouvert à manger végétarien. Nous ne cuisinons pas deux repas. Nous faisons généralement un repas végétarien qui plaît à tous.

Mon copain mange donc de la viande quand l’occasion s’y prête : quand on va au resto, quand on se fait un bon gros brunch (il s’ajoute simplement du bacon on the side), etc. C’est pareil pour ma fille, qui mange aussi de la viande le midi à la garderie quand ça fait partie du menu.

via GIPHY

 

Voici finalement 5 trucs que nous appliquons et qui permettent que toute la famille s’entende bien côté repas malgré nos choix alimentaires différents :

  1. Se faire une longue liste d’idées recettes qui plaisent à tous. Ça dépanne quand on manque d’inspiration!
  2. Ne pas juger les choix des autres : chacun se mêle de son assiette. Nous ne tentons pas de nous convertir!
  3. Trouver des recettes qui s’adaptent facilement. Les recettes idéales sont celles dans lesquelles nous pouvons varier la protéine, par exemple, des pâtes. #ViveLesPâtes
  4. Laisser l’enfant faire ses propres choix. Il peut entre autres choisir sa protéine et, quand il est plus vieux, prendre ses propres décisions alimentaires selon ses valeurs.
  5. Être honnête avec son enfant. Quand ma fille, par exemple, me dit « Tiens, maman! Goûte mon poulet! », je lui réponds simplement « Non, merci. Maman ne mange pas de poulet. » Lorsqu’elle démontrera une curiosité face à ce choix, je lui expliquerai honnêtement pourquoi je l’ai fait et papa pourra lui expliquer pourquoi il a fait un choix différent.

J’aime me rappeler la pertinence pour nos enfants d’être confrontés à différents modèles même au sein de leur propre famille. Ça développe leur jugement critique et ça leur permet de faire des choix éclairés qui représentent bien qui ils sont.

Puis, au final, je me dis que tant que les deux parents s’entendent et respectent leur enfant, il n’y a pas de mauvaise façon de faire.

Est-ce que vos choix alimentaires ont déjà posé problème pour votre famille?