J’ai toujours été envieuse de mes amis qui avaient des grosses familles tissées serrées. Jalouse des récits de partys de Noël épiques qui finissaient à 4h du matin et des étés passés au chalet du mononcle. Pour différentes raisons, ma soeur et moi n’avons pas beaucoup de relations avec notre famille paternelle et seulement une cousine (qui habite loin) du côté de ma mère.
Quand j’ai rencontré mon chum, j’ai été séduite par sa famille. Par son abondance de cousins et de réunions de famille. Et je me suis dit que c’est ce que j’avais le goût de recréer le jour où nous aurions nous-mêmes notre famille.
Car dans ma tête, des cousins, c’est comme des amis, mais en mieux. Ils te connaissent depuis ta tendre enfance et t’ont probablement vu passer au travers de plusieurs phases awkward à souhait. Des cousins, ce sont des gens avec qui tu gardes un lien au-delà des écoles fréquentées ou des quartiers habités. Ce sont des compagnons de mariages, mais aussi de funérailles, de naissances et de pertes.
Mes garçons ont deux cousines et un cousin (sans compter les nombreux enfants des cousins à mon chum). Nous sommes privilégiés d’avoir une si belle relation avec notre fratrie qui nous permet de maximiser les fois où nos enfants sont ensemble. Ce qui est encore mieux, c’est qu’on partage pas mal tous les mêmes valeurs sur l’éducation de nos enfants.
Récemment, ma soeur était en visite et on a couché les trois plus vieux dans la même chambre. Les entendre rire bien au-delà de notre dernier « allez, on dort! » m’a réchauffé le coeur d’une façon indescriptible. J’espère vraiment qu’ils garderont ce lien privilégié au travers de leur enfance, leur adolescence et dans l’âge adulte.
Et un jour, ce seront peut-être leurs propres enfants qui voudront reproduire ce modèle de belle grande famille tissée serrée.