Si vous êtes Montréalais.e, ou que vous avez l'habitude de passer par la métropole, vous êtes sûrement déjà allé.e au marché Jean-Talon.

Situé dans la Petite Italie à Montréal, ce marché incontournable propose, hiver comme été, des produits frais, locaux et délicieux. Légumes, fruits, fromages, noix, olives, produits d'érable: on trouve vraiment de quoi plaire aux plus foodies d'entre nous!

Cet après-midi, on est tombées sur un article d'opinion publié dans le journal Le Devoir, qui nous a fait réfléchir sur l'avenir de notre marché bien aimé.

En effet, l'auteur de l'article avance que le marché est en danger et que sa survie serait même menacée à moyen terme.

Il témoigne tout d'abord de son expérience: selon lui, de plus en plus de kiosques du marché sont vacants. On parle de près du tiers des espaces de kiosque qui est inoccupé... C'est plutôt triste, en effet!

Pour justifier son point de vue, l'auteur donne aussi quelques informations sur le stationnement sous-terrain sans ascenseur (c'est vrai que c'est pas pratique quand on transporte des caisses de tomates, des boites de fleurs ou des kilos de pommes, ou quand on se déplace en fauteuil roulant ou avec un.e enfant en poussette, par exemple), du manque d'espaces pour stationner sa voiture dans les rues adjacentes au marché, ainsi que de l'aménagement peu convivial autour des kiosques.

Il cite en exemple la place aménagée avec des bancs, mais qui manque de verdure et d'ombre. Résultat: peu de gens s'y installent...

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Et pour ajouter une cerise (ou une fraise du Québec!) sur le sundae, l'auteur remarque la disparition de petits producteurs et la multiplication de plus gros commerçants, ce qui change complètement le visage du marché.

Et si vous lisez l'article complet, vous verrez que la chute est pas mal pessimiste: « si la situation continue à se dégrader, le marché Jean-Talon tel qu’on l’a connu, fréquenté et aimé aura disparu dans quelques années, peut-être pour laisser place à un gigantesque supermarché où on trouvera à des prix imbattables des fraises californiennes sous emballage plastique… »

Ouais, ouais, ouais... pas mal triste comme portrait!

Sachant que les marchés publics de la qualité du Marché Jean-Talon sont rares en ville, ça serait vraiment triste que ce dernier disparaisse!

Qu'en pensez-vous? Croyez-vous que le Marché Jean-Talon est voué à mourir?