Quand j’ai accouché de bébé 1, si on m’avait dit que j’allais un jour donner du lait ou si on m’avait même juste proposé de m’inscrire à la banque publique de lait maternel d’Héma-Québec, j’aurais ri autant que mon périnée me permettait de le faire à l’époque. Je me voyais mal donner, outre ce que je donnais à mon propre bébé, ou trouver du temps « libre » au-delà d’une douche par jour. 

Cela dit, lorsque bébé 2 est arrivé, j’étais une maman bien plus assurée et familière avec l’allaitement.  Je m’impliquais auprès de Nourri-Source Montréal depuis deux ans et j’ai dit: « Ok!  Pourquoi pas? ».

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MA PETITE HISTOIRE

L’infirmière m’en a parlé à l’hôpital lorsqu’elle a décelé en moi la marraine d’allaitement, maman bénévole, passionnée de l’allaitement que j’étais. C’était il y a presque 6 ans, à leurs débuts. J’ai contacté Héma-Québec quelques jours après mon retour à la maison. J’ai fait, sur rendez-vous, un bilan de santé téléphonique et confidentiel. Par la suite, j’ai passé les tests sanguins de routine. Assez simple: l’infirmière est venue chez moi, il n’y avait pas de frais, évidemment. 

On m’a laissé un sac avec une CENTAINE de petites bouteilles. Je me suis dis: « Wow!  C’est beaucoup de lait ça! ». Encore une fois, c’était bien simple: je fixais leurs bouteilles plutôt que mon réservoir au tire-lait. Je tirais et congelais directement, sans autre manipulation. J’apposais et datais une étiquette fournie à mon nom. Ce n’était pas contraignant, je pouvais manger les mêmes choses et prendre un verre. Plusieurs médicaments étaient compatibles également.

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Lorsque j’avais 20 bouteilles ou plus, quelqu’un venait les récupérer. Je crois, par contre, que dans certains secteurs, il faut aller les porter à un point de dépôt. J’ai entendu toutes les blagues de vampire possibles de la part des voisins qui voyaient défiler les boîtes Héma-Québec.  Comme quoi les gens nous observent, même à Montréal.

Le lait de toutes les donneuses est testé, combiné, pasteurisé et testé à nouveau pour créer un SUPER-LAIT qui est ensuite distribué dans les hôpitaux pour le traitement des grands prématurés.

J’ai donné pendant 1 an. On ne peut pas au-delà de cela, car le lait n’est plus adapté aux besoins d’un nouveau-né.

 

POUR QUE ÇA FONCTIONNE...

La clef?  TOUJOURS tenir sa production de lait un peu plus haute que les besoins de notre bébé et le faire TOUS les jours. Le corps d’adapte à la demande et produit l’équivalent de ce qui est tiré. Donc, si on ajoute un ou deux « boires » en tirant du lait, le corps le produira et on pourra le tirer avec facilité et rapidité, tous les jours. Personnellement, ça me prenait environ 10-15 minutes par jour.  Ce n’est pas beaucoup quand on pense aux bénéfices.

Je suis bien fière de mon aimant Héma-Québec sur le réfrigérateur.  J’ai l’impression d’avoir, peut-être, fait une petite différence dans la vie de nouveaux parents.

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