Malgré la fébrilité et l’excitation que je ressens face au temps des Fêtes, il y a mon petit côté « Grinch » qui appréhende ce passage vers la prochaine année. Voici donc mon Top 5 de ce que je n’aime pas de cette période de l'année! À prendre avec un grain de sel, hein. C'est juste pour rire et, qui sait, peut-être que d'autres (vous?) se reconnaîtront...

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1- La « maudite » musique de Noël

Eh oui, Halloween était à peine derrière nous que les grands classiques de Noël avaient commencés à jouer en boucle dans les centres commerciaux, les pharmacies et les épiceries. Aucun moyen d’y échapper, j’ai le refrain de « Petit papa Noël» dans la tête constamment. Sans parler des chansons que mes enfants ont appris à la garderie et qu’ils ont le bonheur de chanter à tue-tête chaque soir de la semaine à mon grand désarroi.

Puis, il y a ma mère qui, chaque année depuis 20 ans, fait jouer le même CD de musique avec ses meilleures chansons de Noël comme « So This Is Christmas». Sincèrement, il devrait y avoir une règle qui empêche de jouer les classiques du temps des Fêtes avant le 1er décembre.

 

2- Les soupers traditionnels

Autre chose que je n’aime pas particulièrement dans le temps des Fêtes: les soupers traditionnels. Je ne me suis pas encore remise de la tourtière et de la dinde de 2018 alors, cette année, je ne suis pas pressée d’en manger. En fait, je suis preneuse de toutes vos suggestions de repas NON traditionnels.

 

3- Les faux pères Noël

Je n’aime pas non plus le fait que mes enfants vont voir 83 pères Noël, tous plus différents les uns que les autres; un à la garderie, un au centre d’achat, un à l’épicerie (oui, oui), un chez mamie et puis un chez grand-papa. Mon fils qui a maintenant 5 ans n’est pas dupe, il pose des questions et son sens de l’observation se développe.

« Maman, le père Noël ressemble beaucoup à mon oncle Alex. »

« Maman, pourquoi le père Noël boit du vin? »

« Maman, ce père Noël là est plus grand que celui de la garderie.  »

Cette année on a donc décidé de ne pas aller prendre de photo au centre d’achat et de réduire l’exposition à 1 ou 2 barbus. Vous comprendrez qu’on veut garder ce moment unique dans l’année et préserver la magie dans leurs cœurs d’enfants.

 

4- Les soupers de familles recomposées

Les parents de mon conjoint sont séparés et nous avons donc 3 soupers de Noël « back à back », sans parler des brunchs et du jour de l’An. Puis, il y a la route à faire pour se rendre chez l’un et ensuite chez l’autre avec 3 enfants qui ne s’endurent pas en voiture. Heureusement que je n’ai pas de père, parce que je ne sais pas comment on aurait géré. En fait, je trouve ça dommage que la planification des Fêtes (et l'envie de rendre tout le monde heureux) puisse occasionner autant de stress et de mésentente dans un couple.

C’est presque rendu une question à prévoir lors d’une première date : « Tu fêtes Noël quelle date chez toi? Parce que le 24 décembre, c’est chez ma mère; à prendre ou à laisser… »

 

5- Le bordel dans ma maison

On sort les bacs de sous l’escalier, on fait le sapin, on installe les décorations extérieures et on cache les cadeaux. Les boîtes de lumières traîneront au sous-sol, les chats et les enfants vont jouer dans l’arbre qui aura été impeccable 4 minutes (le temps d’une photo) et mon garde-robe est condamné, car c’est ma cachette secrète. Et là, je ne vous parle pas des lutins qui viendront aussi faire des coups dans ma cuisine et dans ma salle de bain. Ce n’est pas compliqué, le 2 janvier, j’ai presque plus de plaisir à défaire l’arbre en buvant du vin seule et relax que de le faire avec 3 enfants qui s’obstinent sur l’emplacement des boules dans les branches.

Donc, le fameux 2 janvier, pendant que certains feront un troisième brunch du jour de l’An, vous me verrez dans mon pyjama de Grinch, verre de vin rouge dans la main à ranger paisiblement mes ornements dans mes bacs qui iront sous l’escalier jusqu’au prochain temps des Fêtes.

Dites-moi (pour que je me sente moins seule), qu’est-ce que vous n’aimez pas du temps des Fêtes?