Ce n’est un secret pour personne: c’est extrêmement difficile de trouver une place en garderie pour nos enfants. Je ne m’en cache pas; j’ai eu environ une centaine d’idées pour accélérer le processus, dont divorcer pour trouver un nouveau conjoint avec une priorité sur les listes de CPE et faire un sacrifice humain. Bon, j’exagère, mais on comprend le principe.
Avec quelques mésaventures et un brin de chance du désespoir, j’ai trouvé! À moins d’un mois de mon retour au travail, j’ai trouvé une place pour poupou dans une garderie située sur le chemin de mon mari pour aller au travail, une semaine sur deux, temps plein. Ma fille se partagera la deuxième semaine entre ses deux grands-mamans. Ce n’est pas la situation idéale, mais on va se débrouiller ainsi pour les trois prochains mois.
Mais la première semaine de septembre marque donc le début de la garderie et aussi un autre changement; le CPE a une ouverture en garderie atypique le samedi. On a donc sauté sur l’occasion; comme elle rentre dans le système du CPE, nous aurons une place pour nos enfants à la formation des nouveaux groupes au cours de l’été.
Vous avez bien lu : ma fille se partage entre la garderie, Mamie Louise, Grand-Maman Nicole et le CPE. On se dit tous la même chose : comment gâcher la routine familière et scraper notre enfant.
On s’attendait aux crises sans fin tous les soirs, on pensait apprendre qu’elle avait fait la vie dure à sa gardienne ou qu’elle avait été méchante avec les autres amis… On a attendu. Et trois mois plus tard, on attend toujours.
La routine est importante – je suis l’une des premières à sourciller quand on déroge à la routine du soir – mais on oublie que les enfants savent faire preuve d’une grande résilience face aux changements et c’est le cas de ma fille.
Les enfants sont fascinants; ils changent et s’adaptent aux changements. Ils s’imprègnent de leur environnement, modifient leur caractère, ils sont constamment en évolution. Certains changements se font plus facilement que d’autres et c’est normal. L’important en tant que parent est de faciliter les transitions et de les adoucir au nécessaire. Il faut favoriser ces transitions et aider l’enfant à conserver leur résilience pour son développement. C’est ce que j’essaie de faire avec ma fille, et ça semble très bien se passer pour le moment.
Êtes-vous parfois impressionné.e par la résilience de vos enfants?