Mon amoureux est un cycliste, un passionné qui pratique tous les genres: vélo de route, de montagne, fatbike l’hiver et même du vélo « ordinaire » avec moi. Le vélo est entré dans sa vie bien avant que moi j’y sois. Il roulait beaucoup, à la folie, passionnément. Rouler fait partie de son mode de vie, il a BESOIN de rouler pour se sentir bien. Il aime se dépasser à vélo et c’est inspirant d’en être témoin. Pour certains, c’est important de jouer au hockey avec les chums. Lui, ce qu’il aime, c’est de pédaler fort et longtemps en solo sur une route de campagne pour s’entraîner et se défouler, la tête, les jambes et le cœur parfaite harmonie.

J'avoue que je le trouve beau dans son kit de cycliste, avec son cuissard serré, son jersey dépareillé et ses accessoires fluo. Mais ce que j'aime par-dessus tout, c'est de voir sa passion évoluer et se transformer. Lorsqu’on forme une famille, c’est généralement fréquent (voir « normal ») de devoir modifier plusieurs éléments de notre routine. Je me doute qu’il n’est pas toujours facile pour lui d’aller rouler moins souvent, de faire des sorties plus courtes ou bien sur des routes moins intéressantes ou bien d’espacer les descentes de vélo de montagne parce que ça prend beaucoup de temps (du temps qu’il ne passerait pas avec sa famille). Je suis consciente qu’il troque plus souvent ses souliers à clip pour ses souliers de jogging, même s’il aime moins ça, parce que ça lui permet d’être de retour plus rapidement à la maison.

Quand il a su qu’on allait être parents, la première chose qu’il a achetée c’est une remorque à vélos usagée, même s’il savait fort bien qu’on ne pourrait pas l’utiliser avant un long moment. Il regarde déjà pour dénicher un balance bike, même si notre Minilove commence à peine à ramper. Et il parle déjà de nos futurs voyages de cyclotourisme en famille: faire le tour du Lac-Saint-Jean, de la Gaspésie ou du Cap Breton, par exemple.

Je suis loin d’être aussi mordue de vélo que lui. J’aime bien pratiquer cette activité, même que je roule davantage depuis qu’on est ensemble. Je n’ai toutefois pas la flamme aussi flamboyante que lui pour ce sport, et c’est bien correct comme ça. Chacun ses passions! Mais je suis tellement heureuse de voir comment il adapte sa passion pour sa famille; pour en profiter avec nous. Et vous savez quoi? Si je le trouve si beau dans son kit de cycliste, c’est aussi parce que je sais que ça le rend heureux, et un chum/papa heureux, c’est tellement un bel exemple pour notre Minilove.

Est-ce que votre famille partage une même passion, sportive ou autre?

Vous avez une histoire à partager? Écrivez-nous au info@tplmag.com