La parentalité est une magnifique aventure. Une histoire d’amour remplie de rebondissements, de changements, d’émerveillements, etc... MAIS, est-ce qu’on peut se le dire honnêtement; certaines périodes dans la vie de nos enfants sont... plus détestables que d'autres.

Je l’avoue, je ferais n’importe quoi pour mes trésors, mais s'il y a un aspect de ma parentalité dont je me serais passée, c'est la tâche de les nourrir (même si je comprend que ce n'est pas une option). À partir du moment où j’ai donné la première cuillerée de céréale à mon bébé, j’ai eu hâte qu’elle mange les repas quotidiens par elle-même. Il faut comprendre que je cuisine très peu dans la vie et si je pouvais me nourrir exclusivement de Fruit Loops et de toasts, je le ferais. L'alimentation, pour moi, était toute une tâche à maîtriser en tant que maman.

De plus, mon premier enfant ne tenait rien de rien entre ses doigts. L’option de l'alimentation autonome, dite DME, n’était donc tout simplement pas une option chez nous. J’en avais par-dessus la tête des purées! Les cuisiner ou bien les acheter, pour moi, le casse-tête était pareil à partir du moment où on se met à trimbaler des lunchs. C'était une charge mentale dont je me serais bien passée. Pour mon amie, la maman de Arnaud, 1 an, c'est le même combat: « La nourriture m'a presque rendue folle! Et c'est encore difficile! »

J’ai une autre amie pour qui c’est la première année de vie de son mini qui ne l'a pas fait particulièrement triper: « Les nuits, c’est inhumain, je n’ai pas dormi plus de 2 heures d’affilée les 9 premiers mois, c’était horrible! En plus, Victor a régurgité énormément jusqu’à l’âge de 1 an. » Disons-le, le vomi de bébé, on a plus que hâte que ça passe! 

Il y a aussi le moment où l’enfant commence à s’affirmer (oui, le 2 ans). La plupart des sons qui sortent de sa bouche sont des cris stridents. Vous savez, le moment où l’enfant n’arrive pas à s’exprimer avec des mots que nous serions en mesure de comprendre et que son moyen inné de s'exprimer est de hurler... Ça donne envie de s'imaginer à quel point ça serait simple si les enfants avaient déjà acquis quelques mots magiques pour se faire comprendre!

Bref, malgré toute la beauté que nos enfants peuvent étaler devant nos yeux de parents épanouis, on a le droit de dire que cette étape-là, eh bien, on ne l’aime pas. Ça ne fait pas de nous de mauvais parents, juste des parents qui s’assument. Je ne suis pas gênée de dire que je suis très fière de voir grandir mes filles, mais si j’avais pu les garder à l’âge de 5 mois pendant quelques années, je l’aurais bien fait!

Et vous, quel aspect de la parentalité vous plaît un peu moins?

Évidemment, cet article est à saveur humoristique.
L'auteure et toutes les mamans mentionnées aiment leurs enfants de tout leur coeur et font tout ce qu'il faut pour bien s'occuper d'eux. Elles avaient simplement envie d'être honnêtes sur les aspects plus difficiles, sans que ça n'affecte l'amour et les soins qu'elles portent à leurs enfants.