J’ai toujours eu une sensibilité très accrue pour l’environnement. L’état de notre planète me fait beaucoup de peine et je me demande souvent comment, à mon niveau, je peux faire une différence.

Quand je suis tombée enceinte de ma première fille, je ne voulais rien savoir des couches lavables. J’avais des a priori très ancrés. Et malgré mon souhait de rendre notre Terre plus propre, je ne voulais pas m’embêter à laver les couches souillées de mon bébé. Ça me semblait bien trop dégueu et clairement, je n’aurais jamais le temps.

Les préjugés ont la peau dure et les miens étaient fondés sur une idée que je m’en étais faite sans même m’être renseignée plus que ça. Dans le fond, ça me semblait assez simple à comprendre et trop compliqué à gérer. Je mettrais mes efforts environnementaux sur le recyclage plutôt que sur ça.

Cinq ans plus tard, je suis tombée enceinte de ma seconde fille. Mais cette fois-ci, c’est avec une plus grande ouverture d’esprit que je me suis réellement questionnée sur l’usage des couches lavables. Plutôt que de me renseigner auprès de compagnies, j’ai interrogé mes ami.e.s. Leurs réponses étaient unanimes : les couches lavables étaient non seulement une belle expérience pour eux.elles, mais le mot qui revenait souvent était celui-ci: facile. Comment cela pourrait-il être le cas lorsque jeter une couche dans la poubelle l’était tout autant, si ce ne l’est pas plus?

Ma deuxième fille vient d’avoir 20 mois, et elle porte toujours des couches lavables. Mon constat après cette année et demie d’utilisation c'est que c’est HYPER simple!

Non seulement le geste posé pour l’environnement est essentiel, mais j’ai pu constater que mon bébé n’avait jamais de problèmes d’érythème fessier et je ne m’attarderai pas sur l’aspect économique qui est très significatif!

Mon bilan : 100% satisfaite!

Bien évidemment, il y n’a pas de produit miracle. Les couches lavables ne durent pas aussi longtemps que les jetables. Aussi, j’ai opté pour une couche jetable la nuit afin que mon bébé reste plus au sec. On est amené à changer bébé un peu plus dans la journée et nous ne sommes pas à l’abri de quelques fuites sur le body.

Mais tout ceci est une question d’habitude et cela entre vite dans notre quotidien.

Quant au nettoyage qui peut rebuter au premier abord, il existe de petits filets jetables et biodégradables qu’on dépose sur la couche et que l’on peut jeter une fois le tout souillé. Il n’y a donc rien de dégueu.

Quand on réfléchit au nombre de couches qu’un bébé utilisera jusqu’à sa propreté, cela donne le tournis.

À chaque fois que j’utilise une couche lavable, je me dis que je pose un geste sain pour notre planète.

Le petit plus : on peut soutenir les compagnies québécoises! 

Ma préférée : La petit ourse.

Avez-vous déjà utilisé des couches lavables?