« Quelle est la différence entre deux et trois enfants?», me demande-t-on souvent. Je réponds alors: « Un, tout simplement. » Oui, il fait une différence, ce troisième enfant. Non, il ne se fait pas « élever » par ses deux frères de quatre et six ans. Et non, il n’y a aucune théorie mathématique applicable du genre « en grand nombre, ils s’annulent » ou « un de plus, c’est comme deux de moins » (quoi?).
Bébé 3 nécessite une place à table et dans la voiture, tout comme un lit bien à lui. L’espace dans notre cœur est infini, certes, mais pas celui du frigo ni celui dans nos bras. Deux bras + trois enfants = solution complexe.
Il est vrai que l’arrivée du troisième enfant ne provoque pas une onde de choc aussi grande que pour les deux premiers. Matériellement parlant, on a déjà tout le bataclan. Humainement, le niveau de stress descend d’une grosse coche. «Tu t’es cogné le front, mon chaton? Viens, maman va béquer bobo». Et logistiquement, on sait désormais que pour prévoir une activité solo, il faut d’abord faire face à une négociation co-parentale. La marche est donc moins haute la troisième fois, oui.
Mais la différence entre deux et trois enfants demeure quand même un. Un tout petit un aujourd’hui qui, un jour, deviendra peut-être deux, ou trois, voire même davantage. Juste à y penser, j’en suis mathématiquement émue!
La différence entre 2 et 3 enfants chez vous, elle est de combien?