Le sommeil du nouveau-né: C’est l’une des principales choses auxquelles on pense quand on a un bébé. Va-t-il bientôt faire ses nuits? Quand pourrais-je récupérer? Et toutes ces questions qui nous traversent l’esprit…

Alors que vous apprenez à connaître les besoins de votre bébé en matière de sommeil, ainsi que ses habitudes et ses rythmes en constante évolution, que vous vous adaptez à la privation de sommeil des nouveaux parents, vous pouvez vous sentir dépassée par toutes ces nouvelles données.

Pendant ce temps, vous vous demandez toujours comment faire pour que votre adorable petite créature fasse ses nuits. Il existe de nombreuses façons de procéder – c’est à vous de trouver ce qui fonctionne – mais il y a certaines choses que vous devriez éviter complètement.

Voici sept erreurs courantes que vous pourriez commettre en matière de sommeil du bébé.

1. Ne supposez pas que la phase de sommeil calme et paisible du nouveau-né durera toujours.

Nous sommes désolés de vous l’apprendre, mais votre bébé somnolent et paisible, qui s’endort simplement, ivre de lait, après une tétée, ne sera peut-être pas toujours comme ça. Les premières semaines (ou même les premiers mois) ne sont pas toujours révélatrices du type de dormeur que vous avez obtenu à la loterie du sommeil des nouveau-nés. Certains bébés dorment par hasard toute la nuit dès le début (le rêve!), mais cela ne veut pas dire que cela va continuer indéfiniment. Même si le fait d’allaiter ou de bercer votre enfant pour l’endormir avant la sieste et le coucher fonctionne pour vous maintenant, sachez que parfois, ça ne fonctionne plus. Si vous faites partie des parents chanceux qui ont un bébé dormeur, essayez de ne pas vous réjouir trop vite. Cela ne signifie pas nécessairement que vous faites bien les choses, alors que l’autre maman avec son bébé colérique et insomniaque n’a pas trouvé la solution.

2. Dormir sur le canapé avec un nouveau-né dans les bras est vraiment dangereux.

Nous l’avons compris, s’endormir sur le canapé avec un bébé lové sur votre poitrine est l’une des meilleures sensations au monde. Nombreuses sont les nouvelles mamans épuisées qui se sont endormies pendant que leur bébé était étendu sur leurs genoux ou blotti au chaud sur un coussin d’allaitement. Mais ce type de dodo sur un canapé ou un fauteuil est une grave erreur de sommeil pour les nouveau-nés. C’est bien plus dangereux que le cododo dans un lit, en raison du risque de faire tomber ou d’étouffer le bébé. Si vous devez faire une sieste ou dormir avec votre enfant – les médecins vous déconseillent de le faire, mais ils savent que de nombreux parents le font – optez pour le partage du lit (et faites-le de la manière la plus sûre possible, sans couverture ni oreiller dans le lit).

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3. Ne laissez pas votre nouveau-né dormir dans le siège d’auto.

Il s’agit d’une question controversée, car nous sommes tous passés par là : Votre bébé s’évanouit dans le siège de la voiture pendant que vous rentrez à la maison ou que vous faites des courses, et la beauté du siège baquet est que vous pouvez le sortir et transférer votre bébé endormi à l’intérieur pour le reste de sa sieste. Mais laisser un bébé dormir dans un siège auto baquet qui a été placé sur le sol ou encliqueté dans une poussette constitue un risque pour la sécurité, car la tête du bébé peut tomber en avant et provoquer ce qu’on appelle une asphyxie positionnelle. En raison de l’angle de conception du siège, il est beaucoup plus sûr de laisser votre nouveau-né faire une sieste dans le siège auto lorsqu’il est fixé à la base et installé dans la voiture. Laisser votre bébé dormir dans un siège auto pendant la nuit lorsque vous n’êtes pas suffisamment éveillé pour le surveiller est une grave erreur de sommeil pour bébé. En fait, les experts recommandent de limiter à 30 minutes le temps que votre bébé passe dans un siège auto, un transat ou une balançoire, principalement pour des raisons de développement (cela limite les mouvements) et pour éviter le risque de développer une plagiocéphalie positionnelle (ou syndrome de la tête aplatie).

4. N’achetez pas ces jolis ensembles de tour de lit de bébé que vous voyez sur Instagram.

Celui-là est assez facile à suivre: N’utilisez pas de tour de lit. Oui, certains bébés se débattent beaucoup dans leur sommeil, surtout lorsqu’ils sont sur le point d’apprendre à rouler, à ramper ou à marcher. Mais il est peu probable qu’ils se blessent gravement en se cognant la tête contre une barre de lit. Bien que ces pare-chocs en filet « respirant » empêchent les sucettes (et les petites mains et les petits pieds) de dépasser des barreaux du lit, ils ne sont pas recommandés en raison du risque d’enchevêtrement et d’étranglement. Et pendant que nous y sommes, vous ne devriez pas non plus utiliser un DockATot ou une « chaise longue pour bébé » pour dormir sans surveillance à l’intérieur (ou à l’extérieur) du lit d’enfant. Techniquement, ils ne sont plus disponibles au Canada, mais des produits similaires sont toujours sur le marché.

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5. Ne remettez pas à plus tard l’apprentissage du sommeil parce que votre bébé fait ses dents.

Votre bébé fait toujours ses dents. Ou il a un rhume. Ou il couve quelque chose. Ou il se remet de quelque chose. Ou trop fatigué. Si vous avez l’intention d’apprendre à votre bébé à dormir, il est important de savoir que ce n’est pas toujours le bon moment. Selon les experts, il est plus facile d’habituer un bébé à dormir entre six et douze mois, mais faites preuve de discernement et écoutez votre instinct. Si vous ne vous engagez pas pleinement dans l’apprentissage du sommeil avant de commencer, vous ne vous y tiendrez pas.

6. Ne partagez pas la chambre de votre enfant au-delà de six mois si cela ne vous convient pas.

Cette question est délicate. Les experts ont fait des allers-retours sur la durée pendant laquelle un bébé doit partager la chambre de ses parents. Des spécialistes ont recommandé de partager la chambre pendant au moins six mois, mais idéalement pendant une année complète.

Mais soyons réalistes: La chambre de nombreux parents ne peut accueillir qu’un couffin (et non un lit d’enfant complet), et la plupart des bébés deviennent trop grands pour le couffin (ou commencent à rouler ou à se hisser sur les côtés) vers le quatrième, cinquième ou sixième mois. Certains bébés se réveillent plus fréquemment la nuit s’ils entendent ou sentent leurs parents à proximité et dorment plus profondément dans leur propre chambre. Il est également difficile d’enseigner le sommeil indépendant ou d’apprendre à dormir en pleurant si votre bébé est juste à côté de vous.

Et ne négligeons pas le sommeil de maman et papa. De nombreux parents disent qu’ils ne dorment pas aussi bien lorsque leur bébé est dans leur chambre, car ils se réveillent à chaque petit grognement ou ronflement.

Si le partage de la chambre vous convient, tant mieux, mais ne vous sentez pas obligés de le faire après six mois.

7. Ne laissez pas un babyphone high-tech vous rendre trop confiant (ou trop anxieux).

Les babyphones, ces accessoire indispensable pour veiller sur bébé pendant ses siestes ou la nuit, sont très utiles, mais ils ne remplacent pas les erreurs de sommeil du bébé. Si vous entendez votre bébé remuer, un coup d’œil rapide à un moniteur vidéo peut vous indiquer s’il s’agit d’un véritable réveil ou d’un simple tortillement sans importance. Mais, certains parents poussent la tendance à l’écoute-bébé high-tech à l’extrême, en achetant des appareils portables de surveillance des signes vitaux qui mesurent le rythme cardiaque et la saturation en oxygène du bébé. Oubliez ces produits, car ils peuvent provoquer de fausses alarmes, ce qui rend les parents anxieux et entraîne des visites et des tests inutiles aux urgences. Ils peuvent également rendre les parents moins concentrés sur les pratiques de sommeil sécuritaires, car ils croient que l’appareil les alertera de tout problème. Vous devez tout de même respecter les règles de sécurité en matière de sommeil : mettez toujours votre bébé dans son lit sur le dos (et non sur le côté ou sur le ventre), évitez les couvertures et les oreillers dans le lit et cessez d’emmailloter votre bébé dès qu’il a appris à se rouler.