On n’est pas tous égaux sur la route.
Y’a les gros camions. Parfois intimidants. Qui font du bruit. Qui ont de gros (gros) angles morts et qui ont besoin qu’on pense à eux parce qu’ils ne voient pas tout.
Y’a les automobilistes. Qui vont vite, sont pressés, suivis des cyclistes qui n’ont pas toujours la vie facile.
Viennent ensuite les piétons qui ne traversent pas toujours à la bonne place.
Finalement, y’a les enfants. Les tout-petits qui vont à l’école. Avec leur sac. Leurs rêves. Leurs petits pas qu’ils enchaînent un à un.
Parmi tous les usagers de la route, les jeunes écoliers sont assurément les plus vulnérables.
À la maison, ce n’est pas un problème parce que les parents sont là pour veiller sur eux, comme un bouclier bienveillant.
Mais lorsque c’est le temps de se diriger en classe, les parents ne sont pas toujours là pour assurer leur sécurité durant ce déplacement critique qui les conduit – jour après jour – vers leur avenir.
Quand les enfants sont en route vers l’école, les parents remettent les clés de leur confiance à quelqu’un de bien spécial : le brigadier et la brigadière.
Le brigadier, la brigadière, c’est quelqu’un comme vous et moi. Parfois une retraitée qui veut rester active ou encore un grand-papa qui aime tellement les enfants qu’il dévoue des dizaines d’heures par semaine à assurer la sécurité des tout-petits de nos communautés.
Chaque matin, chaque après-midi, les brigadiers et les brigadières du Québec se transforment en héros et en héroïnes des intersections, à l’image d’un Clark Kent qui enfile son costume de Superman le temps d’une mission.
Les brigadiers et brigadières sont tellement plus que des « stops » ambulants qui préviennent les arrêts bâclés et les excès de vitesse dans les zones scolaires ou ailleurs sur les routes. Avec le temps, une familiarité se développe entre eux et les enfants, entre eux et les parents qu’ils croisent.
Cette familiarité fait parfois naître des amitiés, de la complicité, ce qui permet aux brigadiers et aux brigadières de remarquer quand un enfant à la mine basse, quand sa journée a été un peu plus éprouvante.
Leur présence aux passages pour piétons, sur les gros boulevards achalandés ou dans les zones scolaires est rassurante pour toute la communauté.
En cette Journée d’appréciation des brigadiers et des brigadières à Montréal, prenez un moment pour saluer les héros et héroïnes de votre intersection.
Un petit « salut » un petit « merci » suffit bien souvent pour réchauffer l’âme de quelqu’un, pour lui montrer qu’on le considère, qu’on l’apprécie.
Si le cœur vous en dit, faites un pas de plus et prenez une photo avec le brigadier ou la brigadière de votre enfant et partagez-la sur Facebook, Instagram accompagnée du mot-clic #Journéedesbrigadiers.
Les brigadiers et les brigadières du Québec illuminent chaque jour le visage de nos enfants. Aujourd’hui, à notre tour d’illuminer le leur en montrant notre appréciation pour leur important travail.