La compagnie d’assurances Hello Safe a mené une enquête portant sur les tendances voyages des Québécois. Découvrez-en les résultats.

La pandémie a marqué un vrai tournant dans la motivation des Québécois à l’idée de partir en vacances. Ainsi, l’an dernier encore, seuls 29% affirmaient avoir l’intention de quitter leur domicile pour les vacances. Toutefois, cette année, on constate un enthousiasme accru pour les vacances d’été, avec 42% des Québécois qui disent avoir le projet de partir en vacances pour l’été. 20% des répondants étaient encore indécis au moment de l’enquête.

Même si près de 42% des Québécois déclarent avoir l’intention de partir en vacances cet été, il est possible de remarquer une tendance de plus en plus forte pour des destinations se trouvant à proximité. Ainsi, 35,1% de nos sondés dont l’intention est de partir cet été indiquent vouloir le faire au Québec et 21,6% dans une autre province canadienne, pour un total de 56,7% de répondants qui resteront à l’intérieur des frontières canadiennes.

L’engouement envers les voyages à proximité peut en partie s’expliquer par un désir d’économies. Alors que l’an dernier près de 45% des sondés nous avaient indiqué envisager de dépenser plus de 1500$ par personne (enfants compris), ce pourcentage est descendu cette année à 35,6%. Les Québécois semblent donc avoir envie de faire des économies. On remarque aussi que 32,5% des Québécois qui souhaitent partir en vacances le feront pour une durée d’une semaine ou moins; signe que la contrainte économique oblige de nombreux ménages à revoir à la baisse la longueur de leurs séjours.

Parmi les répondants, 38% ont affirmé ne pas avoir l’intention de partir en voyage cet été. Nous avons donc voulu en savoir plus sur les motifs des Québécois qui ne partiront pas pendant les vacances estivales. Cette année, l’inflation arrive en tête des raisons invoquées justifiant le fait qu’ils ne partiront pas en vacances cette année (37,7%). Dans un contexte où l’inflation pèse sur le budget des ménages, ceux-ci doivent revoir leurs priorités et potentiellement renoncer aux vacances. Néanmoins, 33,6% de répondants disent vouloir partir à un autre moment de l’année, potentiellement pour profiter de prix plus bas et d’une fréquentation des lieux touristiques plus modérée.

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