Lors de la bataille de Poudlard, les élèves auraient pu s’enfuir. Au lieu de cela, beaucoup ont choisi de rester et de se battre. Dans cette maison, on n’attend pas les renforts quand quelqu’un est en difficulté. Ici, la bravoure consiste à se montrer même lorsque la peur s’empare de chaque membre. La peur existe. Cependant, la retraite ne vient pas à l’esprit.

Rester seul est une chose. Défendre quelqu’un d’autre en est une autre. Demandez à Neville Longbottom : il a tenu tête à ses amis et à ses ennemis. Lorsque quelque chose ne va pas, la prise de parole devient instinctive, même si cela leur coûte leur popularité ou leur sécurité.

La loyauté au sein de ce groupe est profonde. Regardez le lien qui unit Harry à Ron et Hermione. Il a résisté aux attaques des trolls et même à la trahison. La loyauté n’est pas non plus un accord silencieux. Elle consiste à tenir bon, quelle que soit l’intensité de la tempête.

Le passage à l’action, comme lorsque Harry a poursuivi Sirius dans le Département des Mystères, se produit souvent avant que l’on ait une vue d’ensemble de la situation. Les choix sont rapides, guidés par l’instinct. Parfois, cela se retourne contre nous. Parfois, cela réécrit entièrement le destin.

Il n’y a pas d’appel à candidature, mais certains se lancent dans le danger comme si c’était ce qu’on attendait d’eux. Qu’il s’agisse de sauver des dragons ou d’affronter le mal, ils sont attirés par le conflit non pas pour la gloire, mais parce que le silence est pire. Le titre de « héros » n’est souvent que le résultat d’une action juste.

Les Gryffondor attendent rarement que quelqu’un d’autre prenne les devants. Si quelque chose leur semble urgent, ils interviennent, parfois sans permission ou sans plan. Harry n’a pas eu besoin d’un professeur pour former l’Armée de Dumbledore. Hermione n’a pas attendu pour défendre les elfes de maison. Lorsque l’action s’impose, cette maison agit d’abord et trie le reste plus tard.

Ici, la compétition est un oxygène, mais elle n’est jamais creuse. Le Quidditch, c’est la fierté et l’adrénaline. Depuis les principes fondateurs de Godric’s jusqu’à chaque affrontement de la Coupe des Maisons, la volonté de gagner consiste à montrer le meilleur de soi-même, surtout lorsque les chances ne sont pas réunies en sa faveur.

Vous êtes un Gryffondor si vous savez que le courage ne rugit pas toujours devant un public. Certains des moments les plus courageux se produisent dans la solitude – quand il n’y a pas de soutien, pas d’éloges, juste l’instinct et la conviction. C’est choisir de rester immobile alors qu’il est plus facile de reculer, ou marcher vers l’inconnu simplement parce que quelqu’un doit le faire.

Ici, le bien et le mal ne s’estompent pas facilement. Même lorsque les règles s’y opposent, la morale parle plus fort. Harry a enfreint plus de règles que la plupart des élèves réunis, mais jamais sans raison. Un Gryffondor n’obéit pas aux ordres. Et ils savent que les deux ne vont pas toujours de pair.

Les Gryffondor ne se rebellent pas pour le plaisir, mais lorsque le pouvoir s’oppose aux principes, ils se rebiffent. Ils ont questionné Ombrage et ont désobéi lorsque l’obéissance leur semblait une trahison. Défier l’autorité, c’est faire preuve de clarté. Ils répondent d’abord à leur conscience, même si le règlement dit le contraire.

Voilà à quoi cela ressemble quand quelqu’un correspond à la maison. Et quand ce n’est pas le cas ? Les indices sont tout aussi parlants et peut-être même plus révélateurs.

Les Gryffondor ne sont pas étrangers aux perturbations – ce sont souvent eux qui les provoquent lorsque la justice l’exige. S’il est plus sûr de garder les choses agréables que de les bousculer, cet état d’esprit est loin d’être un feu de paille dans cette maison. La croissance vit dans l’inconfort, et les Gryffondor n’ont pas peur de s’immiscer dans le désordre.

La rationalité est un don, surtout dans les cercles de Ravenclaw ou de Serpentard. Les Gryffondor ont tendance à suivre d’abord l’attrait des émotions, parfois au mépris de leur bon sens. Lorsque la raison l’emporte toujours sur l’instinct ou l’empathie, cela peut être le signe de l’influence d’une autre maison.

L’honnêteté a plus de poids que le silence dans cette maison. Choisir de garder la paix au lieu de parler, surtout quand la vérité est nécessaire, montre que vous n’avez pas votre place à Gryffondor. La vérité n’est pas toujours douce ; parfois, elle fait des vagues. Cette maison est celle qui parle de toute façon.

Lorsque Hermione a confronté Ron après le bal de Yule, elle ne s’est pas retenue. Les Gryffondor n’attendent pas que leurs actions soient bien vues. Si la protection de la réputation passe avant les actions nécessaires, vous n’avez pas votre place dans la maison.

Les systèmes existent pour maintenir l’ordre, et certains s’épanouissent dans cette clarté. Lorsque l’ordre entre en conflit avec la conscience, les Gryffondor ont tendance à écouter leur cœur plutôt que le manuel. Les adeptes du respect des règles peuvent avoir des valeurs fortes, mais ils dérangent rarement. Et c’est dans la perturbation que vit cette maison.

Au Département des Mystères, lorsque la situation a sombré dans le chaos, Harry et ses amis ont continué à se battre. Les Gryffondor n’ont pas besoin de garanties de sécurité pour agir. Certains reculent pour rester en sécurité, et les Gryffondor interviennent pour rendre les autres plus sûrs. Cet instinct ne s’apprend pas. Il se ressent.

Lorsque Harry a annoncé au monde que Voldemort était de retour, tout le monde ne l’a pas cru, mais il a tenu bon. Les Gryffondor ne restent pas silencieux quand les choses vont mal. Choisir la neutralité pour éviter le malaise ou les conséquences n’est pas la voie à suivre ici. Cette maison parle, même quand cela lui coûte.

Le Tournoi des Trois Sorciers a tout bouleversé, mais Harry n’a pas demandé de nouveau plan. Il s’est adapté en temps réel. Les Gryffondor n’ont pas besoin de stabilité pour fonctionner. Ainsi, ceux qui s’accrochent à la routine ou qui se sentent perdus sans prévisibilité agissent souvent à partir d’un endroit différent.

Dans tout groupe, il y a des leaders et des sympathisants. Les deux sont essentiels. Les Gryffondor sont souvent attirés vers l’avant par l’impulsion, et non par l’affectation. Si quelqu’un se tient constamment à l’écart, il se peut qu’il dépende d’une toute autre maison.

Les Gryffondor reculent rarement lorsque les choses s’effondrent. Ils sont souvent ceux qui s’engagent, même quand c’est inconfortable. Alors, ceux qui n’appartiennent pas à cette maison pensent à rester en dehors de tout ça ou à laisser quelqu’un d’autre s’occuper de la partie la plus difficile